Premiers soins

Avant de nous appeler

Nous assurons les urgences 24h/24 et 365j/an pour les animaux médicalisés dans notre clinique. N’hésitez pas à nous joindre au 03 85 57 08 71. Voici quelques questions à vous poser avant de nous appeler, les réponses seront autant d’informations pour nous aider à évaluer la situation :

  • Quelle a été l’évolution jusqu’à maintenant ? (quand est-ce apparu précisément, soudaineté/chronicité des symptômes)
  • Avez-vous pu prendre sa température ? (thermomètre rectal)
  • Proposez-lui une friandise, l’animal a-t-il de l’appétit ?
  • Est-il capable de se lever et de se déplacer ?
  • Si c’est possible, ouvrez-lui la bouche et regarder la couleur de sa langue/de ses babines (ou sinon la couleur des muqueuses au niveau des yeux) ;
  • Moment et aspect de ses dernières selles/ urines ?
  • S’il s’agit d’un comportement anormal, n’hésitez pas à le filmer à la maison afin de pouvoir le montrer au vétérinaire lors de la consultation.

Quelques gestes à mettre en œuvre dans l’urgence :

  • Un animal avec des troubles convulsifs doit être mis au calme (dans le noir et sans source de bruit).
  • Un animal froid (température rectale inférieure à 38°C) doit être réchauffé (couverture de survie, bouillottes,…)
  • Un animal chaud  (température rectale supérieure à 40°C) doit être refroidi (douche)
  • Une compression (avec une compresse ou un bandage) doit être appliquée lors de saignement

En toute circonstance, soyez sur vos gardes lors des manipulations car un animal stressé ou douloureux peut parfois avoir des réactions inhabituelles.

Pour les consultations d’urgence comme pour les autres,  veillez à vous munir d’un moyen de paiement, du dossier de l’animal avec ses traitements en cours et ses dernières analyses et de tout autre document que vous jugerez utile (composition du toxique ingéré, documents de l’assurance ou lettre d’un confrère par exemple).

Soins de plaie

La gravité d’une plaie doit être évaluée en fonction de plusieurs points, voici ceux qui doivent impérativement vous conduire à montrer l’animal à un vétérinaire :

  • Les circonstances d’apparition : s’il s’agit d’une morsure ou s’il y a eu un choc important (voiture par exemple) ;
  • L’importance des saignements : si une compression de plusieurs minutes ne suffit pas à les calmer ;
  • La douleur générée par la blessure et l’état de l’animal (perte de conscience, prostration) ;
  • L’étendue et l’aspect de la plaie : si elle mesure plus de 2cm, si elle a tendance à s’ouvrir, si les muscles/ tendons/ os sont visibles.

Remarques : les oreilles, les coussinets, les griffes et la gueule saignent beaucoup sans que ce soit un facteur de gravité. Une plaie doit être recousue dans les 6h, au-delà de ce délai, elle sera considérée comme infectée et la cicatrisation sera perturbée.

Pour gérer une plaie à la maison, il faut commencer par couper les poils autour (en protégeant la plaie avec une compresse) puis la laver avec du savon, ce qui permet d’enlever d’éventuels corps étrangers (cailloux, herbes). Après avoir rincé et séché, il convient de désinfecter la plaie. Quasiment tous les désinfectants de la pharmacie familiale peuvent être utilisés chez le chien et le chat : Biseptine®, Betadine®, Dakin® (attention aux produits contenant de l’alcool ou un excipient alcoolique qui peuvent piquer lors de l’application).

Ensuite, la désinfection doit être réalisée matin et soir afin de garantir une bonne évolution. On peut éventuellement appliquer un peu de miel après chaque désinfection, il s’agit d’un excellent cicatrisant.

Remarque : il est conseillé d’utiliser une compresse pour les soins locaux plutôt que du coton qui risque de se désagréger.

L’évolution normale d’une plaie est la formation d’une croûte en 4 à 5 jours et une cicatrisation progressive et complète en 8 à 10 jours. Si par contre, la plaie n’évolue pas, si une mauvaise odeur s’en dégage ou si l’animal est gêné il peut être nécessaire de consulter le vétérinaire.

Intoxication

De nombreux produits de notre environnement peuvent être toxiques pour nos animaux de compagnies.

Comment reconnaitre une intoxication?

Différents symptômes peuvent être observés lors d’intoxication, comme des troubles neurologiques, de l’abattement, des brûlures au niveau de la peau, une salivation importante.

En cas de doutes sur l’intoxication de votre animal, appelez votre vétérinaire ou le CNITV (Centre National d’Information en Toxicologie Vétérinaire). Ce dernier rassemble les appels de propriétaire et vétérinaires depuis plusieurs années et possède une base de données permettant de vous informer sur les premières démarches à effectuer.

Que faire si mon animal vient d’avaler un produit supposé toxique?

La première chose à faire en cas d’ingestion est d’appeler votre vétérinaire ou le CNITV afin de savoir si le produit et la dose ingérée peuvent entrainer une intoxication. En fonction de la réponse, s’il y a effectivement un risque toxique, il pourra vous êtes conseillé de faire vomir l’animal, ou de vous rendre directement chez votre vétérinaire. Dans ce dernier cas, pensez à bien ramener le nom et l’emballage du produit ingéré.

Ne cherchez pas à faire vomir un animal sans avoir un avis médical, c’est contre-indiqué avec certains toxiques caustiques. De même, l’administration de lait est à proscrire, préférez du charbon activé si vous en avez à disposition.

Que faire si mon animal a été en contact (peau) avec un produit toxique ?

En l’absence de signes clinique, commencer par laver votre animal avec de l’eau tiède et du savon doux pour éliminer le produit sur la peau. Si des signes cliniques sont observés (brûlure, troubles neurologiques), prenez rendez-vous chez votre vétérinaire.

Liste des principaux toxiques chez le chien:

  • AVK (anticoagulants = mort aux rats)
  • Chocolat
  • Détergent
  • Anti-inflammatoire d’humaine (Paracétamol, Ibuprofène)
  • Cannabis
  • Ethylène glycol (anti-gel)

Numéro CNITV: 04 78 87 10 40
Site internet CNITV: https://cnitv.online/

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Préparer un RDV

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Avant une consultation

Pour amener votre chien en consultation vétérinaire celui-ci doit impérativement être attaché à l’aide d’une laisse et d’un collier ou d’un harnais afin de pouvoir être maîtrisé en salle d’attente, pensez à vous munir de votre muselière si cela est nécessaire. Veillez à faire faire ses besoins à votre animal avant de l’amener à la clinique (à moins qu’il ne s’agisse d’une consultation pour problèmes urinaires). En cas de comportement anormal, de crise ayant lieu de façon répétitive, n’hésitez pas à nous en amener une vidéo, une image vaut milles mots ! Présentez votre animal dans un état de propreté raisonnable pour faciliter la manipulation et respecter les règles d’hygiène si une tonte ou un soin de plaie est nécessaire.

Une partie de la salle d’attente est réservée à nos amis canins, veillez à bien respecter la tranquillité des autres animaux. Il est important de garder la laisse (et la muselière si nécessaire) une fois en salle d’attente. Si vous préférez patienter à l’extérieur, par exemple si votre chien est difficile à contenir ou s’il a de grosses difficultés pour se déplacer, n’hésitez pas à en informer les personnes de l’accueil, cela ne pose pas de problème.

Vous êtes maintenant presque prêt pour votre rendez-vous chez votre vétérinaire. Il ne vous manque plus qu’à amener votre chien et toute la documentation qui va avec (carnet de santé, passeport, feuilles de soins pour l’assurance et traitement à donner en cas d’hospitalisation). Enfin, n’hésitez pas à amener avec vous ses friandises préférées pour qu’il passe un moment plus agréable.

Préparer son chien pour une opération

Lors de son hospitalisation, il sera possible de lui laisser une couverture ou un « doudou » pour la phase de réveil, n’hésitez pas à apporter ce que vous jugez important. Veillez à le mettre à jeun la veille en lui retirant sa gamelle aux alentours des 19-20h et laissez-lui sa gamelle d’eau jusqu’à minuit. Le matin de l’intervention, il est important de lui proposer une promenade hygiénique afin qu’il puisse se dégourdir et faire ses besoin avant d’être hospitalisé.
Votre animal va être soumis à une anesthésie générale qui est très régulièrement pratiquée dans le cadre des soins vétérinaires. Elle présente un risque faible, qu’il faut néanmoins prendre en compte. En effet, ce risque peut être accru avec l’âge et si votre animal présente des troubles métaboliques. Afin de pouvoir anticiper les possibles complications liées à l’anesthésie, il est recommandé de réaliser un bilan sanguin pré-anesthésique. Celui-ci comprend une biochimie 10 paramètres, une numération formule et un ionogramme. N’hésitez pas à le solliciter à votre vétérinaire.
Les consignes pour la sortie et les soins post-opératoires varient selon l’intervention et vous seront communiquées lors de l’hospitalisation ou après l’intervention. Les sorties s’effectuent en général avant 17h30. Pour les soins nécessitant une hospitalisation sur plusieurs jours, il est possible de rendre visite à votre chien pour lui apporter sa nourriture habituelle, ses tapis ou couvertures et pour passer un peu de temps avec lui. Pour le confort de tous, les visites sont autorisées en dehors des heures de soins et d’entretien, c’est à dire de 9h à 11h et de 14h à 17h30.
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Nouvel animal

Vous venez d’acquérir un nouvel animal ? Voilà quelques conseils et réponses aux principales questions que vous pouvez vous poser.

Arrivée à la maison :

L’arrivée chez vous représente un changement important pour votre animal: nouvel environnement, nouvelles odeurs, séparation avec la mère… Avant son arrivée, préparez-lui un endroit calme et laissez-le s’habituer le temps qu’il prenne ses marques.

  • Nom des animaux en « U » (pour les petits derniers de l’année 2023) :

Ukokotte, Urssaf,  Unétoile, Udada, Ultimate, Unique, Uxelle, Unfinity, Ulla-hoop !

Udéfix, Ugo boss, Ukoko, Urgo, Ub de Montmirail, Ufalogrill, Upercut,Usky,Uderzo,Ubiquiste, Ural, Umtiti!

  • Nom des animaux en « V » (année 2024) :

Coup de cœur de l’équipe des alouettes :

Vika, Vivi, Vaquera, Valala, Vicky, Variole, Visa, Vodka, Vedette, Vitamine, Vanille !

Volvic, Vatel, Vidocq, Virus, Volt, Vagabond, Voyou, Vantard, Volf, Vicking, Vlan, Velson, Venom !

Entretien

Veillez à lui proposer une alimentation adaptée à son âge. Les chiots doivent avoir 2 ou 3 repas par jour minimum) contre 1 ou 2 pour les adultes. De l’eau (du robinet) propre doit toujours être à sa disposition.

Selon son pelage, il peut être conseillé de le brosser régulièrement, il faut alors l’habituer dès son plus jeune âge à ces manipulations. Nous ne conseillons pas des shampoings de façon systématique, seulement lorsque cela est nécessaire. Il faut alors utiliser un shampoing spécifique à l’espèce canine, veuillez à bien rincer et sécher le poil.

Sauf cas particuliers, le nettoyage des yeux et des oreilles ne doit pas non plus être fait systématiquement et toujours avec des produits adaptés. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire lors des premières visites.

Education

La sociabilisation du chiot est très importante dans son jeune âge. Plus vous lui présenterez des situations différentes (personnes diverses, animaux, bruits,…) dans de bonnes conditions, plus il sera tolérant une fois adulte. Les premières choses à apprendre à votre chiot sont la propreté et la marche en laisse ainsi que de répondre à son nom. Notre équipe peut vous donner des conseils en ce sens. Par ailleurs, n’hésitez pas à l’emmener dans une « école du chiot », les éducateurs pourront aussi vous aider et la compagnie des autres chiens avec leurs propriétaires sont de bons atouts pour la sociabilisation.

Identification : obligation légale

Lorsque vous acquérez un animal, vous vous engagez à assurer son bien-être et ses besoins. La vaccination et la stérilisation ne sont pas obligatoires, sauf dans le cas de chiens catégorisés.

En revanche, l’identification de votre chien est obligatoire à partir de ses 4 mois que ce soit par tatouage ou par puce électronique.

Choix entre la puce électronique et le tatouage:

La puce électronique mesure la taille d’un grain de riz et permet d’attribuer à votre animal un numéro unique qui sera répertorié sur l’I-cad (fichier national), service qui regroupe l’ensemble des identifications des animaux de compagnie en France. Contrairement au tatouage, l’implantation de la puce ne nécessite pas d’anesthésie générale, par contre elle est invisible à l’oeil nu et la lecture du numéro nécessite d’être équipée d’un lecteur de puce.

L’identification par puce électronique est obligatoire si vous souhaitez voyager à l’étranger avec votre animal.

La tatouage est composé de 3 chiffres et 3 lettres, le plus souvent tatoué à l’intérieur de l’oreille droite de votre animal. Une anesthésie générale est nécessaire pour sa réalisation, ainsi le tatouage est souvent réalisé en même temps que la stérilisation. L’avantage du tatouage est sa lecture directe par toute personne trouvant l’animal. En revanche, il peut s’effacer avec le temps ou bien nécessiter une retouche.

Chiens catégorisés

Il s’agit des « chiens d’attaque », divisés en 2 catégories.

La catégorie 1 se compose de 3 types :

• chiens de type American Staffordshire terrier (anciennement Staffordshire terrier), également appelés « pit-bulls » ;

• chiens de type Mastiff, également appelés « boerbulls » ;

• chiens de type Tosa.

L’objectif de la loi étant de limiter le nombre de chiens de catégorie 1, toute acquisition, cession à titre onéreux ou gratuit, introduction ou importation sur le territoire français est interdite et passible de 6 mois d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende d’après l’article L215-2 du Code rural et de la pêche maritime.

La catégorie 2 dites des « chiens de garde et de défense », se compose de 3 races et 1 type :

• chiens de race American Staffordshire terrier (anciennement Staffordshire terrier) ;

• chiens de race Rottweiller ;

• chiens de type Rottweiller ;

• chiens de race Tosa

Depuis le 1er janvier 2010, tout détenteur d’un chien de catégorie 1 ou 2 doit posséder un permis de détention. La délivrance de ce document à un détenteur de chien catégorisé par la mairie de sa commune de résidence est soumise à 3 conditions :

– Posséder une attestation d’aptitude : elle s’acquière à la suite d’une formation de 7 heures portant sur l’éducation et le comportement canin ainsi que sur la prévention des accidents. Cette formation doit être délivrée par un formateur agréé.

– Réalisation d’une évaluation comportementale par un vétérinaire inscrit sur une liste départementale entre 8 mois et 1 an d’âge. Si le chien est âgé de moins de 8 mois, il sera délivré un permis de détention provisoire au propriétaire

-Posséder les documents justificatifs de l’identification du chien, de sa vaccination contre la rage, le certificat vétérinaire de stérilisation (uniquement pour les chiens de catégorie 1) ainsi que l’attestation d’assurance responsabilité civile du détenteur.

Ne sont pas autorisées à détenir un chien de catégorie 1 ou 2 :

• les personnes mineures ;

• les personnes majeures sous tutelle (sauf si autorisation par le juge des tutelles) ;

• les personnes condamnées (crime ou peine d’emprisonnement pour délit inscrit au bulletin n°2) ;

• les personnes auxquelles on a retiré le droit de possession ou de garde d’un chien.

Suivi médical

Les visites médicales conseillées pour les chiots sont à 2 mois, 3 mois, 4 mois, 1 an puis 1 fois par an. Vous trouverez des détails sur ces visites et sur la vaccination dans un onglet dédié. Lors de ces visites, la question du parasitisme sera abordée et votre vétérinaire vous apportera des conseils personnalisés sur les APE/API.

Les APE sont les antiparasitaires externes, c’est à-dire principalement les anti-puces et anti-tiques. On retrouve puces et tiques surtout du printemps à l’automne dans le milieu extérieur. Les puces sont résistantes jusqu’à un an à l’intérieur (entre les lattes de parquet par exemple).

Il est donc conseillé de traiter votre animal en prévention, car les puces et les tiques peuvent transmettre certaines maladies vectorielles comme l’hémobartonellose, la piroplasmose ou encore certains parasites internes… Il existe des APE sous forme de comprimé ou de pipette à appliquer entre les omoplates, leur durée d’action varie entre 1 et 3 mois suivant le produit.

Les API sont les anti-parasitaires internes (= vermifuges). Les animaux se parasitent le plus souvent via la mère lorsqu’ils sont jeunes, ou bien en chassant ou en ingérant des animaux/selles d’animaux parasités. Contrairement aux APE, les vermifuges ne sont pas rémanents, il convient donc de renouveler le traitement régulièrement chez les jeunes et les animaux très parasités. On conseille de vermifuger son animal une fois par mois jusqu’à ses 6 mois, puis entre 2 à 4 fois par an.

Assurance

Il existe dorénavant de nombreuses assurances pour vos animaux de compagnie. En fonction des mensualités, la prise en charge des actes et médicaments délivrés peut varier. Il est donc important de bien se renseigner sur les frais pris en charge avant de choisir votre assurance.

Elles sont recommandées pour certaines races particulièrement à risque de présenter des pathologies graves

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Alimentation

Alimentation « vegan »

Nourrir son chien avec un régime « vegan » est très compliqué à mettre en place. Celle-ci n’est envisageable que pour un chien adulte peu actif et castré. Cependant il est nécessaire de supplémenter l’animal avec un certain nombre d’ingrédients synthétiques (acides aminés, vitamines etc…).

Alimentation « BARF »

Le BARF (bones and raw food) est une alimentation à base de viande crue (80%), légumes et fruits et de compléments (levure de bière, huile de poissons, œufs, algues…). Le barf vise à se rapprocher le plus possible de l’alimentation naturelle d’un carnivore. Cependant il y a quelques points sur lesquels il faut être très vigilant si l’on veut alimenter son animal de façon correcte avec du BARF. La viande de bonne qualité (beaux morceaux plutôt que carcasses) assure des bons apports nutritionnels. De même, il faut porter une attention particulière à l’aspect et à la conservation de la viande que l’on va donner à son animal afin d’éviter les risques infectieux et parasitaires. En effet, la probabilité de présence de salmonelles, E-coli, Campylobacter spp, Listeria ou encore Toxoplasma, Cryptosporidium, Trichinella est accrue quand on parle de viande crue et certains de ces organismes peuvent aussi être transmis à l’homme.

Les croquettes

L’alimentation industrielle reste la plus simple d’administration, afin de choisir des croquettes de qualité convenable, assurez-vous que le taux de protéines soit aux alentours ou supérieur à 20% et que le taux de cendres soit inférieur à 7,5-8%. De l’eau doit toujours être à disposition. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour vous orienter.

Une ration ménagère

Une ration ménagère peut être une bonne option à condition d’être bien équilibrée est adaptée à votre animal. Elle doit apporter une quantité de protéine animale suffisante, des glucides (céréales) et des fibres apportées par des légumes cuits à l’eau.

  • Chien 25kg entier – stérilisé → 1252 kcal/j   –  1000 kcal/j
  • Chien 10kg entier – stérilisé → 630kcal/j  – 503 kcal/j

Les friandises

Votre animal a le droit à quelques plaisirs de temps en temps que ce soit en récompense ou pour administrer des médicaments. Pour cela, essayez de privilégier des aliments peu caloriques et peu salés (fromage 0%..). Évitez au maximum les petits os.

Dans tous les cas, une ration doit être ajustée sur mesure pour votre animal et sur conseil de votre vétérinaire.

Alimentation du chiot

Dans les cas où la mère ne peut allaiter ses chiots il est souvent nécessaire d’avoir recourt au lait maternisé. Celui-ci doit normalement être réhydraté juste avant la distribution, mais il est possible de le préparer à l’avance et de le stocker en dessous de 4 °C pendant 48 heures maximum. Il sera ensuite réchauffé à une température de 37-38 °C (bain-marie ou micro-ondes) juste au moment de la tétée.

Par rapport au lait des carnivores, le lait de vache est trop dilué, deux fois trop sucré et trop pauvre en matières grasses et en protéines. Les quantités et la fréquence d’administration dépendent du lait que vous utilisez, elles sont spécifiées sur l’emballage.

À titre indicatif, lors de sa première semaine, un chiot doit prendre environ 8 repas en 24h, soit 1 repas toutes les 3-4h ou un repas toutes les 2h avec une pause entre 23h et 5h, puis 6 repas en 24h la deuxième semaine, 5 repas à 3 semaines et 4 à 4 semaines. Par ailleurs, à l’approche des 3-4 semaines ils commencent à pouvoir laper seuls le lait dans un récipient. A partir d’1 mois, les chiots peuvent, à leur rythme, commencer à découvrir l’alimentation solide, d’abord avec de la pâtée puis avec des croquettes adaptées que l’on peut humidifier au début. Cet apprentissage se fait généralement par imitation des comportements maternels.

Pensez à vérifier la croissance de votre animal en le pesant régulièrement.

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Visite annuelle

Pour un suivi médical efficace de vos animaux de compagnie, il nous parait important d’effectuer des visites de santé régulières. Ces dernières ont habituellement lieu tous les ans, au moment de la vaccination, il ne faut pas oublier qu’une « année humaine » équivaut à 4 à 8 ans pour nos chiens. Pour l’animal, elles sont l’occasion d’aborder les questions de prévention (vaccination, antiparasitaires), de répondre aux questions que se pose son propriétaire (éducation, alimentation,…) mais surtout de faire le point sur son état de santé et d’éventuellement dépister précocement certaines pathologies.

A la clinique vétérinaire des Alouettes, nous souhaitons mettre la santé de l’animal au centre de ces visites annuelles et permettre à son propriétaire de s’impliquer dans les décisions qui y sont relatives. C’est pourquoi nous remplaçons dorénavant les « consultations vaccinales » par des « examens annuels de santé » qui se déclinent selon l’âge de l’animal (examen jeune, adulte ou sénior). Ils n’entrainent pas de surcoût pour le propriétaire et se déroulent à peu près comme une consultation vaccinale :
  • L’animal sera examiné avec précision (yeux, oreilles, bouche et muqueuses, ganglions, peau et pelage, palpation abdominale, système cardiovasculaire, appareil reproducteur et locomoteur) et sa courbe de poids sera mise à jour. Si des anomalies sont détectées lors de l’examen, elles vous seront communiquées par oral et un compte rendu écrit vous sera aussi remis. Si besoin, des analyses complémentaires pourront vous être proposées (en cas de problème ou lors de l’examen d’un animal âgé par exemple).
  • La vaccination de votre animal sera abordée et les protocoles vaccinaux vous seront expliqués, et nous vous conseillerons selon son mode de vie et votre sensibilité individuelle. Le choix final vous reviendra toujours. Pour les animaux non vaccinés (pour raisons médicales ou autres), il reste important de réaliser un examen annuel.
  • Un bilan des risques d’infestation parasitaire (parasites internes et externes) sera réalisé avec vous et des recommandations pour des traitements pourront vous être données.
  • Nous aborderons aussi tous les sujets qui vous tiennent à cœur : l’éducation, le comportement, le vieillissement… n’hésitez pas à noter au préalable vos questions !
  • Un compte rendu médical vous sera remis à la fin de cet examen, accompagné de prescriptions si nécessaire.
    Nous voyons de nombreux avantages à la mise en place de ce suivi médical régulier. En effet, la prise en charge sera plus personnalisée et la relation avec votre vétérinaire sera un vrai partenariat. De plus, lorsque la chaine de médicalisation n’est pas interrompue, les pathologies chroniques (liées au vieillissement par exemple) sont décelées plus tôt et la prise en charge est donc bien meilleure.

Contre quelles maladies dois-je faire vacciner mon chien ?

En France, les chiens sont généralement vaccinés de manière systématique pour quatre maladies : la maladie de Carré (C), l’hépatite de Rubarth (H), la parvovirose (P)  et la leptospirose (L), vaccins parfois associés à la valence Parainfluenza (Pi).
Selon la catégorie et le mode de vie de l’animal, la vaccination antirabique (R) peut être obligatoire.
De manière plus occasionnelle, selon le contexte épidémiologique de l’animal, peuvent être proposées les vaccinations contre la toux de chenil, la piroplasmose (ou babésiose) et la maladie de Lyme. Il convient d’en discuter avec votre vétérinaire qui évaluera avec vous les risques, les besoins et le rapport coût/bénéfice.
Pour les chiens vivants à Montceau les Mines et dans les environs, nous vous conseillons, au sein de la Clinique vétérinaire Les Alouettes, de vacciner vos chiens pour les valences C, H, P, L, et éventuellement pour la toux de chenil et la rage.
Si un diagnostic de maladie de Carré, parvovirose ou hépatite de Rubarth est posé dans les jours qui suivent l’achat d’un chien, la vente peut être annulée (ce sont des vices rédhibitoires).

La maladie de Carré (C)

Il s’agit d’une maladie très contagieuse qui touche les chiens de tout âge avec une nette prédisposition pour les jeunes. Elle se transmet par contact direct ou via les aérosols. Après quelques jours d’incubation, la maladie atteint d’abord le système respiratoire puis les systèmes digestif et nerveux. Les premiers symptômes sont donc fièvre, perte d’appétit et écoulement oculaire et nasal. Ensuite, la maladie évolue généralement vers des symptômes plus graves (détresse respiratoire, diarrhée, vomissements, troubles nerveux) et l’issue est généralement fatale car il n’existe pas de traitement spécifique.

L’hépatite de Rubarth (H)

L’hépatite de Rubarth est une maladie devenue rare (grâce à la couverture vaccinale) mais qui reste extrêmement dangereuse. Elle est liée à un adénovirus de type 1 qui peut résister plusieurs mois dans le milieu extérieur, la contamination ne nécessite donc pas de contact direct avec un chien atteint pour avoir lieu. Les symptômes peuvent être variés : mortalité suraiguë, fièvre, troubles digestifs, douleur abdominale, hémorragies, signes nerveux ou oculaires.
En l’absence de traitement spécifique, seule la vaccination est efficace pour protéger les chiots et les chiens.

La Parvovirose (P)

Cette maladie virale est extrêmement contagieuse car le parvovirus qui en est responsable présente une grande résistance dans le milieu extérieur. Les matières fécales des animaux atteints peuvent donc être à l’origine de contaminations indirectes. La parvovirose est une des maladies contagieuses les plus répandues en France, notamment dans les lieux de rassemblement de chiens (chenils, élevages…). Les animaux les plus fragiles (jeunes, âgés ou malades) sont les plus à risque de développer des formes graves et fréquemment mortelles.
Les symptômes apparaissent en moyenne après 4 jours d’incubation : fièvre importante, vomissements puis diarrhée hémorragique sévère (selles liquides, noires et d’odeur très marquée). Une hospitalisation est souvent nécessaire pour réhydrater les animaux et malgré cela, le taux de mortalité est élevé, notamment chez les chiots. Il n’existe pas de traitement spécifique, il est donc important de protéger nos compagnon par la vaccination.

La Leptospirose (L)

La leptospirose  est causée par une bactérie du genre Leptospira qui peut aussi toucher l’Homme (zoonose) : sa gestion présente donc des enjeux sanitaires.
La contamination d’un animal ou de l’Homme a lieu par contact direct d’une plaie cutanée (ou des muqueuses) avec des urines contaminées ou indirectement via des eaux et des sols humides souillés par de telles urines. La bactérie peut en effet résister en milieu humide pendant quelques mois. Les rongeurs (rats, campagnols, ragondins, loirs,…) sont des espèces peu sensibles à la maladie : ils jouent un rôle de réservoir, sans développer de maladie mais en disséminant la bactérie dans l’environnement.
Chez le chien, la maladie peut revêtir diverses formes cliniques, souvent graves. Les formes aiguës, les plus courantes, comportent une atteinte rénale (insuffisance rénale aiguë accompagnée de signes généraux et urinaires) et/ou une atteinte hépatique (la forme typique s’exprime par un ictère (jaunisse) et une gastroentérite hémorragique).
Lorsque l’on suspecte cette maladie, le pronostic reste réservé car les lésions sur les organes sont souvent importantes. Le traitement repose sur la mise en place d’une antibiothérapie spécifique prolongée, et sur la mise en œuvre de mesures de soutien non spécifiques (hospitalisation avec perfusion notamment).
En parallèle, du fait du risque de zoonose, des mesures préventives doivent être mises en place dans l’entourage du chien atteint.
En France, la vaccination des chiens contre la leptospirose est fortement recommandée, surtout pour ceux qui présentent un risque de contamination important (en ville, le risque d’infection est plus faible mais ne peut pas être écarté).   Les vaccins actuellement disponibles dans notre pays ne protègent malheureusement que contre 2, 3 ou 4 sérovars sur les 250 sérovars pathogènes connus. Les sérovars vaccinaux ont été choisis selon leur prévalence et leur pathogénicité mais un chien vacciné peut potentiellement déclencher une leptospirose liée d’autres sérovars (peu de protection croisée).
Au sein de notre établissement, les vaccins utilisés visent à protéger vos chiens contre les 4 souches (vaccin « L4 ») : Canicola, Icterohaemorrhagia, Australis et Gryppotyphosea.
Si votre chien ne bénéficie pas encore de cette protection élargie, nous pourrons vous proposer une reprise du protocole de primovaccination.

La Rage (R)

C’est une maladie contagieuse par contact direct, transmissible à l’Homme. Elle se traduit par des troubles nerveux conduisant irrémédiablement à la mort. Il s’agit d’une maladie très réglementée. La vaccination doit être authentifiée par le vétérinaire sur un passeport européen indiquant impérativement le numéro d’identification du chien.

Dans certains cas, la vaccination anti-rabique est obligatoire :

  • Chiens de premire et deuxième catégorie ;
  • En cas de voyage à l’étranger, d’importation et le plus souvent en cas d’exportation ;
  • Pour les chiens introduits en Corse ou dans les DOM ;
  • Dans certains camping/hotels/pensions selon leur propre règlement intérieur.
Cette maladie se montre régulièrement encore d’actualité en France.

La Toux de chenil

La toux de chenil implique de nombreux agents pathogènes, en particulier des souches de Parainfluenza (famille des virus de la grippe) et des bactéries. Elle se manifeste par une trachéobronchite très contagieuse. Elle affecte surtout les chiens en collectivité (chenil, pensions, élevage, exposition, meute).

La Piroplasmose

Il s’agit là d’une maladie parasitaire. Les piroplasmes sont transmis aux chiens par des tiques et détruisent les globules rouges. On notera chez l’animal une fatigue et un manque d’appétit associés à de la fièvre et une urine très foncée. Si la maladie n’est pas traitée très rapidement, le chien peut succomber.

La maladie de Lyme

Maladie due à une bactérie, Borrelia burgdorferi, également transmise par les tiques. Elle concerne essentiellement les jeunes chiens adultes. L’évolution peut être plus ou moins chronique et les symptômes sont dominés par de la fièvre et des douleurs articulaires.

Les recommandations vaccinales pour les chiens

Avec le protocole précédent, jusqu’à 10% des chiots échappent à la mise en place de la protection vaccinale en primo-vaccination du fait de l’interférence avec les anticorps maternels.

Les experts (WSAVA : association vétérinaire mondiale des animaux de compagnie, BSAVA : association britannique des animaux de compagnie) recommandent dorénavant de :
  • Renforcer le protocole de primovaccination pour la maladie de Carré (C), l’hépatite de Rubarth/CAV-2 (H), la parvovirose (P) et le Parainfluenza (Pi) : une vaccination possible dès 6–7 semaines et des injections de primovaccination répétées toutes les 4 semaines jusqu’à ce que le chiot ait 16 semaines (4mois);
  • Avancer le 1er rappel de vaccination à l’âge de 6  mois ou 1 an pour toutes les valences. Chez l’adulte, certains rappels peuvent être espacés du fait de la persistance des anticorps protecteurs ;
  • Leptospirose : le consensus européen sur la leptospirose canine recommande l’utilisation de vaccins quadrivalents (L4) ;
  • Rage : une primovaccination d’une injection à partir de 12 semaines, rappels selon l’AMM du vaccin utilisé.

Exemple de protocole vaccinal selon ces recommandations :

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Vacances

Voici les conseils de notre équipe pour que vous puissiez profiter au mieux de vos vacances, que vos compagnons vous accompagnent ou non.
 
  • Attention aux chaleurs : si votre animal est sous traitement (épilepsie, cœur,…) veillez à ne jamais interrompre son traitement. Dans tous les cas, privilégiez les sorties aux heures fraîches et surtout ne laissez pas un animal dans une voiture, même à l’ombre 
  •  Prévention contre les parasites estivaux : pensez aux tiques par temps chaud et humide et aux phlébotomes si un voyage est prévu dans le sud. Un vermifuge au retour des vacances est conseillé lors d’un passage en collectivité ou dans les zones à risque de dirofilariose (méditerrannée et Dom-Tom). Nous vous conseillons également un traitement préventif contre les puces avant l’arrivée dans le lieu de vacance de votre animal (location ou pension).
  • Mettre à jour ses vaccins avant l’été : vaccins CHP et toux de chenil s’il va en collectivité Vaccin L pour les baignades en eau douce ainsi qu’une vaccination antirabique valide (datant d’au moins 21 jours) pour quitter le territoire.
  • Vérifiez quelques formalités administratives : pour voyager au sein de l’Europe il vous faudra un passeport européen pour animaux domestiques, une identification par puce électronique et dans certains cas un certificat de vermifugation et de bonne santé.
  •  En voiture, pour voyager en sécurité et confortablement, votre chien doit être attaché ou dans sa caisse de transport. Il est conseiller de prévoir des pauses rafraîchissantes au cours desquelles vous pourrez sortir votre animal en laisse pour qu’il se dégourdisse les pattes. Si votre chien a du mal à supporter la voiture, il appréciera surement une conduite moins sportive dans une  ambiance calme. N’hésitez pas à lui donner un complément alimentaire déstressant. En cas de besoin, un antinauséeux peut être prescrit.
 Notre équipe est là pour répondre à vos questions et vous souhaite de bonnes vacances avec vos poilus.

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Reproduction

La puberté, les cycles

Chez la chienne, la puberté correspond à l’âge d’apparition des premières chaleurs. En moyenne, elles surviennent entre 6 et 10 mois. Les chiennes de petite race ont une puberté plus précoce que celles de grande race.

Toutes races confondues, les chiennes ont en moyenne des chaleurs tous les six mois. Cependant, certaines races sont connues pour exprimer naturellement des chaleurs plus rapprochées ou plus espacées. Par exemple, certaines femelles Berger Allemand ou Rottweiler peuvent rentrer en chaleurs tous les 4.5 ou 5 mois alors que de nombreuses chiennes Colleys ou labradors ont des chaleurs tous les 8 à 9 mois. Certaines races ne les expriment même qu’une fois par an.

Les chiennes peuvent reproduire tout au long de l’année.

Les chaleurs ont tendance à être moins fréquentes chez les chiennes âgées. Souvent l’expression clinique des chaleurs est plus discrète si bien que certains propriétaires pensent, à tort, que la chienne n’est plus cyclée. Il ne faut donc pas relâcher la surveillance surtout si la chienne vit avec un mâle.

Lorsqu’une chienne est en chaleurs, elle peut être saillie par un chien mâle et donc être fécondée. L’ovulation se déclenche pendant les chaleurs qui se manifestent par des pertes de sang d’origine vaginale. Si chez la femme la période des règles correspond à la fin du cycle sexuel, c’est l’inverse chez la chienne : les pertes de la chienne, d’aspect séro-hémorragique, plus claires que du sang en nature, vont attirer les mâles et favoriser la saillie.

Lorsque la chienne est en chaleur, on peut observer :

• Un gonflement de sa vulve qui prend parfois un aspect œdémateux et est plus rouge ;

• De pertes vulvaires sanguinolentes sont observables dès le début de chaleur ;

• Lorsque les chaleurs sont terminées, on peut parfois observer un gonflement des mamelles.

Les chaleurs de la chienne suivent un rythme normalement régulier constitué de 4 phases distinctes :

• Le pro-œstrus : il correspond au début des chaleurs pendant laquelle la chienne n’accepte pas encore la saillie par un chien mâle. On peut noter que les pertes vulvaires sont importantes pendant cette période et que la vulve de la chienne est gonflée. Le pro-œstrus dure entre 3 et 20 jours. Il est très variable d’une chienne à l’autre ;

• L’œstrus : c’est la phase pendant laquelle l’ovulation se produit. Pendant l’œstrus, la chienne accepte le mâle et la saillie est possible. Les pertes de sang diminuent, la vulve est toujours très enflée, turgescente. La chienne est fécondable pendant environ 7 jours ;

• Le met-œstrus : il correspond à la période de gestation qui dure en moyenne 63 jours chez la chienne. Les pertes vulvaires s’arrêtent progressivement et la vulve reprend un aspect normal. Pendant cette phase, on peut noter parfois un gonflement des mamelles ;

• L’anœstrus : cette période dure environ 4/5 mois. Il s’agit d’une phase de repos sexuel.

Pendant l’anœstrus la chienne recherche et accepte le chevauchement par des chiens mâles. Certaines chiennes en chaleur peuvent par contre manifester un comportement de rejet ou d’agressivité envers les autres chiens (mâles ou femelles). Les femelles en chaleur ont tendance à écarter les pattes arrière et à placer leur queue sur le côté durant la phase d’œstrus signe d’acceptation du mâle.

Afin de déterminer la phase du cycle de votre chienne, la clinique vétérinaire des Alouettes vous propose des examens tels que des frottis sanguins, des analyses sanguines hormonales tel le dosage de progestérone qui permet de déterminer le moment précis de l’ovulation et donc de programmer une saillie éventuelle.

La gestation

Chez la chienne la durée moyenne de la gestation est de 63 jours (après l’ovulation).

L’ovulation libère des ovocytes primaires qui après une maturation de 48h deviennent fécondables.

L’implantation de l’embryon est tardive dans cette espèce et n’a lieu que 15 à 17 jours après l’ovulation.

A l’échographie, les battements de cœur des fœtus sont visibles à partir du 24ème jour de gestation. Il est prudent d’attendre le 25ème jour pour pratiquer cet examen. C’est une méthode qui permet également d’évaluer la vitalité des fœtus et de détecter certaines anomalies.

La détermination du nombre de chiots à l’échographie est peu fiable (60 % d’erreur en moyenne, généralement par sous-estimation) en particulier sur les chiennes de grande taille ou quand le nombre est supérieur à 5.

Par contre, une radiographie, en fin de gestation (aux alentours de 50 jours) permet de déterminer les nombre de fœtus en comptant les colonnes vertébrales et les boîtes crâniennes (minéralisation des squelettes fœtaux).

La connaissance de la date de la mise-bas permet aux propriétaires de s’organiser pour le jour J.

Pendant la gestation, il faut adapter le régime alimentaire car une chienne gestante a des besoins nutritionnels particuliers.

De même, il faut établir un planning précis de vermifugation contre les parasites externes (puces, tiques) et internes.

La mise-bas

Chez la chienne, plusieurs signes annoncent la mise-bas :

• Changement de comportement : il est fréquent que la chienne gratte le sol, soit agitée, construise un nid. Ce signe est inconstant.

• Apparition de lait : du lait peut apparaître parfois plusieurs semaines avant la mise-bas. Ce signe est inconstant et peu fiable.

• Chute de la température : suite aux bouleversements hormonaux liés à la mise-bas, la température de la chienne chute d’environ 1°C dans les 8 à 24 heures qui précèdent la mise-bas. La température remonte souvent au début du travail. C’est un signe intéressant mais fugace. Il est recommandé de prendre la température 3 fois par jour lorsque le terme approche (idéalement, à partir du 54ème jour de gestation).

• Fonte du bouchon muqueux : la fonte du bouchon muqueux se traduit par l’écoulement au niveau de la vulve d’un liquide filant (glaire cervicale). Elle peut se produire plusieurs heures avant la mise-bas (jusqu’à 72 heures avant). Pour des raisons anatomiques, la surveillance de la dilatation du col de l’utérus n’est pas possible chez la chienne.

• Relâchement de la vulve : il s’installe environ 48 heures avant la mise-bas.

• Dosage de la progestérone sanguine : une chute du taux de progestérone dans le sang est observée 24 à 36 heures avant la mise-bas. Si plus de 48 heures se sont écoulées depuis la chute du taux de progestérone, il y a un fort risque de mortalité fœtale.

On distingue 3 phases successives lors de la mise-bas :

• La phase préparatoire : agitation, inquiétude et isolement sont les seuls signes perceptibles. Ils résultent des contractions de l’utérus et de la relaxation du col utérin. Cette phase dure environ 6 à 12 heures (parfois jusqu’à 24 heures chez une chienne primipare). S’il y a des pertes vulvaires, elles sont claires (fonte du bouchon muqueux).

• La phase d’expulsion des chiots : l’expulsion d’un chiot s’accompagne de puissantes contractions volontaires de l’abdomen. Dès que le placenta se décolle de l’utérus, des sécrétions vertes foncées sont éliminées au niveau de la vulve. Cette coloration est normale et due à un pigment, l’utéroverdine. Elles précèdent l’expulsion du premier chiot de quelques minutes à quelques heures. Dans 60 % des cas, le chiot se présente la tête en avant. Dans les autres situations, des complications plus ou moins graves sont à craindre et il est conseillé de conduire sans délai la chienne chez un vétérinaire. Le chiot sort entouré d’une membrane (l’amnios). La chienne va alors lécher activement le chiot dans les 30 à 120 secondes, ce qui va permettre de déchirer cette membrane et le cordon ombilical, et de stimuler la respiration. La durée totale d’expulsion de tous les chiots est d’environ 4 à 8 heures (et parfois 24 heures chez une primipare). Le temps moyen entre l’expulsion de 2 chiots est d’environ 20 à 60 minutes.

• La phase d’expulsion du placenta : le placenta est expulsé soit en même temps que le chiot, soit dans les 5 à 15 minutes qui suivent (on parle de « délivrance »). Il est généralement mangé par la mère. Il faut compter le nombre de placentas expulsés. Il doit être identique au nombre de chiots. Si un ou plusieurs placentas ne sont pas expulsés il faudra conduire la chienne chez un vétérinaire.

Après l’expulsion de tous les chiots, il faut s’assurer que la mère assure une bonne prise en charge des nouveau-nés.

Des pertes vont persister après la mise-bas. Elles sont de couleur rouge brique à vert très foncé. Elles peuvent persister pendant 3 semaines mais ne doivent pas être malodorantes.

Si la mise-bas ne se déclenche pas, si la chienne a des pertes malodorantes, paraît abattue, a de la fièvre, si les contractions violentes ne sont pas suivies dans les 30 minutes de la sortie d’un chiot ou s’il y a plus de 2 heures entre la sortie de 2 chiots, il est préférable de contacter un vétérinaire.

Toute notre équipe est là pour répondre à vos questions, vous conseiller et vous accompagner tout au long de ce moment particulier de la vie.

Si vous ne souhaitez pas laisser votre animal faire des petits, il peut vous être conseillé de le stériliser.

Pourquoi stériliser?

La stérilisation chirurgicale doit être raisonnée selon la race, l’âge et le sexe de l’animal tout en tenant compte de son mode de vie. Il est vivement recommandé de prendre le temps de discuter avec un vétérinaire afin de prendre la meilleur décision pour sa santé.

Une des conséquences directe de la stérilisation est la suppression de la fonction de reproduction de votre animal.

Chez les chiennes, la stérilisation avant ou juste après les premières chaleurs diminue de façon importante le risque d’apparition de tumeurs mammaires par la suite. Après une stérilisation, les risques de développement d’un pyomètre (infection de l’utérus) ou de grossesses nerveuses sont quasiment nuls.

Concernant les mâles, certains comportements peuvent être atténués par la castration, tels que la dominance envers les autres chiens ou le marquage. Le risque de pathologie de la prostate est également diminué chez le chien mâle âgé castré. Notons qu’il existe des possibilités de castrations chimiques, moins définitives que la chirurgie (implant).

La stérilisation chirurgicale est aussi indiquée chez les mâles cryptorchides ou monorchides. On parle de cryptorchidie ou monorchidie lorsqu’un (monorchide) ou les deux (cryptorchide) testicules ne sont pas descendus à l’âge de 6-7 mois. Pour ces animaux, la castration est fortement recommandée car ces anomalies sont transmissibles à la descendance et le testicule anormalement localisé est susceptible de devenir tumoral par la suite. Dans ces cas-là, le ou les testicules manquant peuvent se trouver en région inguinale ou abdominale, et doivent être retiré par chirurgie.

Déroulé de la stérilisation

Dans notre clinique, les stérilisations sont réalisées le matin. Vous pourrez venir chercher votre animal en fin d’après-midi, une fois bien réveillé de l’anesthésie.

Stérilisation des chiennes:

Nos vétérinaires pratiquent les ovariectomies par la ligne blanche ou par les flancs. Selon la méthode choisie, une incision sera réalisée au niveau du ventre, ou bien deux incisions au niveau des flancs. Un pansement sera ensuite mis en place pour protéger les sutures, jusqu’au retrait des points 10-15 jours plus tard. Des antibiotiques seront à donner en post-opératoire durant quelques jours.

Castration des chiens:

Une incision est réalisée en avant du scrotum, à travers laquelle les deux testicules seront extériorisés puis retirés. Votre chien repartira avec un pansement et une collerette pour éviter qu’il ne s’enlève les points. Ceux-ci seront à retirer 10 à 15 jours plus tard.

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Fin de vie

Les vétérinaires de la clinique des Alouettes sont là pour accompagner votre compagnon médicalement lors de pathologies lourdes. Nous avons à cœur de trouver des solutions pour améliorer le confort des animaux en soins palliatifs, il existe de nombreuses possibilités pour prendre en charge la douleur. N’hésitez pas à nous solliciter.

La perte d’un compagnon de vie est toujours très difficile, notre équipe est à votre écoute dans ces moments de peine. Au delà du domaine médical, nous sommes là pour répondre à vos questions et vous aider à gérer les taches administratives quant à l’identification de votre chien. Si besoin, nous pouvons aussi prendre en charge son corps et nous vous proposons un service d’incinération collective ou individuelle (possibilité de choisir une urne et de recueillir ses cendres).

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