Premiers soins
Avant de nous appeler
Nous assurons les urgences 24h/24 et 365j/an pour les animaux médicalisés dans notre clinique. N’hésitez pas à nous joindre au 03 85 57 08 71. Voici quelques questions à vous poser avant de nous appeler, les réponses seront autant d’informations pour nous aider à évaluer la situation :
- Quelle a été l’évolution jusqu’à maintenant ? (quand est-ce apparu précisément, soudaineté/chronicité des symptômes)
- Quand a-t-il été dehors pour la dernière fois (s’il y a un accès à l’extérieur)?
- Avez-vous pu prendre sa température ? (thermomètre rectal)
- Si c’est possible, ouvrez-lui la bouche et regarder la couleur de sa langue/de ses babines (ou sinon la couleur des muqueuses au niveau des yeux) ;
- Proposez-lui une friandise, du thon ou du jambon, l’animal a-t-il de l’appétit ?
- Est-il capable de se lever et de se déplacer ?
- Jetez un œil à la litière ;
- S’il s’agit d’un comportement anormal, n’hésitez pas à le filmer à la maison afin de pouvoir le montrer au vétérinaire lors de la consultation.
Quelques gestes à mettre en œuvre dans l’urgence :
- Un animal avec des troubles convulsifs doit être mis au calme (dans le noir et sans source de bruit).
- Un animal froid (température rectale inférieure à 38°C) doit souvent être réchauffé (couverture de survie, bouillottes,…)
- Un animal chaud (température rectale supérieure à 40°C) doit être refroidi (douche)
- Une compression (avec une compresse ou un bandage) doit être appliquée lors de saignement
En toute circonstance, soyez sur vos gardes lors des manipulations car un animal stressé ou douloureux peut parfois avoir des réactions inhabituelles.
Pour les consultations d’urgence comme pour les autres, veillez à vous munir d’un moyen de paiement, du dossier de l’animal avec ses traitements en cours et ses dernières analyses et de tout autre document que vous jugerez utile (composition du toxique ingéré, documents de l’assurance ou lettre d’un confrère par exemple). Vous trouverez des conseils pour le transport dans la partie « préparer une consultation ».
Soins de plaie
La gravité d’une plaie doit être évaluée en fonction de plusieurs points, voici ceux qui doivent impérativement vous conduire à montrer l’animal à un vétérinaire :
- Les circonstances d’apparition : s’il s’agit d’une morsure ou s’il y a eu un choc important (voiture par exemple) ;
- L’importance des saignements : si une compression de plusieurs minutes ne suffit pas à les calmer ;
- La douleur générée par la blessure et l’état de l’animal (perte de conscience, prostration) ;
- L’étendue et l’aspect de la plaie : si elle mesure plus de 2cm, si elle a tendance à s’ouvrir, si les muscles/ tendons/ os sont visibles.
Remarques : les oreilles, les coussinets, les griffes et la gueule saignent beaucoup sans que ce soit un facteur de gravité. Une plaie doit être recousue dans les 6h, au-delà de ce délai, elle sera considérée comme infectée et la cicatrisation sera perturbée.
Pour gérer une plaie à la maison, il faut commencer par couper les poils autour (en protégeant la plaie avec une compresse) puis la laver avec du savon, ce qui permet d’enlever d’éventuels corps étrangers (cailloux, herbes). Après avoir rincé et séché, il convient de désinfecter la plaie. Quasiment tous les désinfectants de la pharmacie familiale peuvent être utilisés chez le chien et le chat : Biseptine®, Betadine®, Dakin® (attention aux produits contenant de l’alcool ou un excipient alcoolique qui peuvent piquer lors de l’application).
Ensuite, la désinfection doit être réalisée matin et soir afin de garantir une bonne évolution. On peut éventuellement appliquer un peu de miel après chaque désinfection, il s’agit d’un excellent cicatrisant.
Remarque : il est conseillé d’utiliser une compresse pour les soins locaux plutôt que du coton qui risque de se désagréger.
L’évolution normale d’une plaie est la formation d’une croûte en 4 à 5 joursEn 4 à 5 jours et une cicatrisation progressive et complète en 8 à 10 jours. Si par contre, la plaie n’évolue pas, si une mauvaise odeur s’en dégage ou si l’animal est gêné il peut être nécessaire de consulter le vétérinaire.
Intoxication
De nombreux produits de notre environnement peuvent être toxiques pour nos animaux de compagnies.
Comment reconnaitre une intoxication ?
Différents symptômes peuvent être observés lors d’intoxication, comme des troubles neurologiques, de l’abattement, des brûlures au niveau de la peau, une salivation importante.
En cas de doutes sur l’intoxication de votre animal, appelez votre vétérinaire ou le CNITV ( Centre National d’Information en Toxicologie Vétérinaire). Ce dernier rassemble les appels de propriétaire et vétérinaires depuis plusieurs années et possède une base de données permettant de vous informer sur les premières démarches à effectuer.
Que faire si mon animal vient d’avaler un produit supposé toxique ?
La première chose à faire en cas d’ingestion est d’appeler votre vétérinaire ou le CNITV afin de savoir si le produit et la dose ingérée peuvent entrainer une intoxication. En fonction de la réponse, s’il y a effectivement un risque toxique, il pourra vous êtes conseillé de faire vomir l’animal, ou de vous rendre directement chez votre vétérinaire. Dans ce dernier cas, pensez à bien ramener le nom et l’emballage du produit ingéré.
Ne cherchez pas à faire vomir un animal sans avoir un avis médical, c’est contre-indiqué avec certains toxiques caustiques. De même, l’administration de lait est à proscrire, préférez du charbon activé si vous en avez à disposition.
Que faire si mon animal a été en contact (peau) avec un produit toxique?
En l’absence de signes clinique, commencer par laver votre animal avec de l’eau tiède et du savon doux pour éliminer le produit sur la peau. Si des signes cliniques sont observés (brûlure, troubles neurologiques), prenez rendez-vous chez votre vétérinaire.
Liste des principaux toxiques chez le chat:
- Essence
- AVK (antigoagulants = mort aux rats)
- Paracétamol
- Détergent
- Perméthrine (/!\ certains anti-puces pour chiens en contiennent)
- Plantes d’intérieur (Lys, Dracaena, Ficus, Spathiphyllum, Yucca…)
Une caisse de transport est indispensable pour amener votre chat dans une clinique vétérinaire. Celle-ci doit être un endroit dans lequel votre chat se sent en sécurité. C’est pourquoi il est important de l’habituer au préalable pour faire en sorte qu’il s’y sente bien.
Vous pouvez pour cela placer la caisse dans une pièce où vous voyez souvent votre chat et en faire un endroit douillet en y plaçant un plaid que vous pouvez vaporiser de phéromones telles que le Feliway® spray. Essayez de l’attirer vers la caisse par le jeu ou la gourmandise en lui répétant le mot « caisse » à chaque fois pour favoriser l’apprentissage. Une fois que votre chat s’est habitué à la présence de la cage essayez de l’attirer à l’intérieur en y mettant sa nourriture par exemple en veillant à laisser la porte ouverte jusqu’à ce que vous le sentiez suffisamment à l’aise à l’intérieur pour pouvoir fermer la porte.
En cas d’urgence ou si votre chat est peu coopératif, vous pouvez lui tenir les pattes et le faire entrer « en marche arrière » en fermant rapidement la porte ou l’envelopper dans une couverture ou serviette et le glisser dans sa caisse. Il est aussi possible de tenir la caisse verticale et de le faire rentrer par le haut (toujours en « marche arrière »).
Vous êtes maintenant presque prêt pour votre rendez-vous chez votre vétérinaire. Il ne vous manque plus qu’à emporter avec vous votre chat et toute la documentation qui va avec (carnet de santé, passeport, feuilles de soins pour l’assurance et traitement à donner en cas d’hospitalisation). N’hésitez pas à apporter avec vous des récompenses ou friandises pour l’encourager et diminuer son stress afin qu’il associe votre vétérinaire à quelque chose d’agréable.
Préparer son chat pour une opération
Si votre chat à un rendez-vous pour une chirurgie préparez sa caisse de transport quelques jours avant en la lui laissant à disposition. Il sera possible de lui laisser une couverture ou un « doudou » pour la phase de réveil, n’hésitez pas à apporter ce que vous jugez important. Veillez à le mettre à jeun en lui retirant sa gamelle la veille aux alentours des 19-20h et laissez-lui sa gamelle d’eau jusqu’à minuit.
Votre animal va être soumis à une anesthésie générale qui est très régulièrement pratiquée dans le cadre des soins vétérinaires. Elle présente un risque faible, qu’il faut néanmoins prendre en compte. En effet, ce risque peut être accru avec l’âge et si votre animal présente des troubles métaboliques. Afin de pouvoir anticiper les possibles complications liées à l’anesthésie, il est recommandé de réaliser un bilan sanguin pré-opératoire. Celui-ci comprend une biochimie 10 paramètres, une numération formule et un ionogramme. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.
Les consignes pour la sortie et les soins post-opératoires varient selon l’intervention et vous seront communiquées lors de l’hospitalisation ou après l’intervention. Les sorties s’effectuent en général avant 17h30. Pour les soins nécessitant une hospitalisation sur plusieurs jours, il est possible de rendre visite à votre chat pour lui apporter sa nourriture habituelle, son coussin et pour passer un peu de temps avec lui. Pour le confort de tous, les visites sont autorisées en dehors des heures de soins et d’entretien, c’est à dire de 9h à 11h et de 14h à 17h30.
Nouvel animal
Vous venez d’acquérir un nouvel animal ? Voilà quelques conseils et réponses aux principales questions que vous pouvez vous poser.
Arrivée à la maison :
L’arrivée chez vous représente un changement important pour votre animal: nouvel environnement, nouvelles odeurs, séparation avec la mère… Avant son arrivée, préparez-lui un endroit calme et laissez-le s’habituer le temps qu’il prenne ses marques.
- Nom des animaux en « U » (pour les petits derniers de l’année 2023) :
Utopie, Ultime, Ursonne, Upsilone, Ushuaia, Ursula, Ultra, Ulule, Ulotte, Update, Usalys !
Uber, Uno, Ups, Untold, Uzo, Urbain, Uranus, Ufo, Ugh, Uluberlu, Umerus, Umus, Uvalmonde, Ubik, Ubiscus, Ukulélé !
- Nom des animaux en « V » (année 2024) :
Coup de cœur de l’équipe des alouettes :
Ventura, Vendetta, Volteface, Voice, Vitnopia, Vipère, Vaiana, Visa, Vera, Vaya, Vita !
Vino, Vianney, Volvo, Vital, Velex, Vangogh, Vivaldi, Voleur, Verso, Vortex, Vampire, Vésuve !
Veillez à lui proposer une alimentation adaptée à son âge, les croquettes peuvent être à volonté (sauf si votre chat est en surpoids) et de l’eau (du robinet) propre doit toujours être à sa disposition.
Selon son pelage, il peut être conseillé de le brosser régulièrement, il faut alors l’habituer dès son plus jeune âge à ces manipulations. Il existe des shampoings sans rinçage pour nettoyer les poils souillés.
Sauf cas particuliers, le nettoyage des yeux et des oreilles ne doit pas non plus être fait systématiquement et toujours avec des produits adaptés. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire lors des premières visites.
Education
La sociabilisation du chaton est très importante dans son jeune âge. Plus vous lui présenterez des situations différentes (personnes diverses, animaux, bruits,…) dans de bonnes conditions, plus il sera tolérant une fois adulte. Les chats sont habituellement propre facilement, si vous rencontrez des difficultés à ce niveau, parlez-en à votre vétérinaire. Notre équipe peut aussi vous donner des conseils pour favoriser l’acquisition des auto-contrôles, c’est-à-dire lui apprendre à ne pas faire mal avec ses griffes ou ses dents.
Identification : obligation légale
Lorsque vous acquérez un animal, vous vous engagez à assurer son bien-être et ses besoins. La vaccination et la stérilisation ne sont pas obligatoires.
En revanche, l’identification est obligatoire à partir de 7 mois pour les chats, que ce soit par tatouage ou par puce électronique.
Choix entre la puce électronique et le tatouage:
La puce électronique mesure la taille d’un grain de riz et permet d’attribuer à votre animal un numéro unique qui sera répertorié sur l’I-cad (fichier national), service qui regroupe l’ensemble des identifications des animaux de compagnie en France. Contrairement au tatouage, l’implantation de la puce ne nécessite pas d’anesthésie générale, par contre elle est invisible à l’oeil nu et la lecture du numéro nécessite d’être équipée d’un lecteur de puce.
L’identification par puce électronique est obligatoire si vous souhaitez voyager à l’étranger avec votre animal.
La tatouage est composé de 3 chiffres et 3 lettres, le plus souvent tatoué à l’intérieur de l’oreille droite de votre animal. Une anesthésie générale est nécessaire pour sa réalisation, ainsi le tatouage est souvent réalisé en même temps que la stérilisation. L’avantage du tatouage est sa lecture directe par toute personne trouvant l’animal. En revanche, il peut s’effacer avec le temps ou bien nécessiter une retouche.
Suivi médical
Les visites médicales conseillées pour les chatons sont à 2 mois, 3 mois, 4 mois, 1 an puis 1 fois par an. Vous trouverez des détails sur ces visites et sur la vaccination dans un onglet dédié. Lors de ces visites, la question du parasitisme sera abordée et votre vétérinaire vous apportera des conseils personnalisés sur les APE/API.
Les APE sont les antiparasitaires externes, c’est à-dire principalement les anti-puces et anti-tiques. On retrouve puces et tiques surtout du printemps à l’automne dans le milieu extérieur. Il est fréquent que des chats ne sortant pas dehors soient porteurs de puces, ces dernières sont résistantes jusqu’à un an à l’intérieur (entre les lattes de parquet par exemple).
Il est donc conseillé de traiter votre animal en prévention, car les puces et les tiques peuvent transmettre certaines maladies vectorielles comme l’hémobartonellose ou certains parasites internes… Il existe des APE sous forme de comprimé ou de pipette à appliquer entre les omoplates, leur durée d’action varie entre 1 et 3 mois suivant le produit.
Les API sont les anti-parasitaires internes (= vermifuges). Les animaux se parasitent le plus souvent via la mère lorsqu’ils sont jeunes, ou bien en chassant ou en ingérant des animaux/selles d’animaux parasités. Contrairement aux APE, les vermifuges ne sont pas rémanents, il convient donc de renouveller le traitement régulièrement chez les jeunes et les animaux très parasités. On conseille de vermifuger son animal une fois par mois jusqu’à ses 6 mois, puis entre 2 à 4 fois par an.
Assurance
Il existe dorénavant de nombreuses assurances pour vos animaux de compagnie. En fonction des mensualités, la prise en charge des actes et médicaments délivrés peut varier. Il est donc important de bien se renseigner sur les frais pris en charge avant de choisir votre assurance.
Elles sont recommandées pour certaines races particulièrement à risque de présenter des pathologies graves.
Alimentation
Alimentation « vegan »
Le chat est un animal physiologiquement carnivore. Pour rester en bonne santé, il doit absolument consommer des nutriments d’origine animale. C’est pourquoi il est fondamentalement impossible d’alimenter correctement un chat en suivant un régime végan.
Le BARF
Le BARF (bones and raw food) est une alimentation à base de viande crue (80%), légumes et fruits et de compléments (levure de bière, huile de poissons, œufs, algues…). Le barf vise à se rapprocher le plus possible de l’alimentation naturelle d’un carnivore. Cependant il y a quelques points sur lesquels il faut être très vigilant si l’on veut alimenter son animal de façon correcte avec du BARF, principalement en ce qui concerne la qualité de la viande choisie, au niveau nutritif et sanitaire.
La viande de bonne qualité (beaux morceaux plutôt que carcasses) assure des bons apports nutritionnels. De même, il faut porter une attention particulière à l’aspect et à la conservation de la viande que l’on va donner à son animal afin d’éviter les risques infectieux et parasitaires. En effet, la probabilité de présence de salmonelles, E-coli, Campylobacter spp, Listeria ou encore Toxoplasma, Cryptosporidium, Trichinella est accrue quand on parle de viande crue et certains de ces organismes peuvent aussi être transmis à l’homme.
Les croquettes
L’alimentation industrielle reste la plus simple d’administration, afin de choisir des croquettes de qualité convenable, assurez-vous que le taux de protéines soit aux alentours ou supérieur à 20% et que le taux de cendres soit inférieur à 7,5-8%. De l’eau doit toujours être à disposition. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour vous orienter.
Ration ménagère
Une ration ménagère peut être une bonne option à condition d’être bien équilibrée est adaptée à votre animal. Elle doit apporter une quantité de protéine animale suffisante, des glucides (céréales) et des fibres apportées par des légumes cuits à l’eau.
- Chat de 3,5kg – stérilisé – activité modérée→ 140 kcal/j
Les friandises
Votre animal a le droit à quelques plaisirs de temps en temps que ce soit en récompense ou pour administrer des médicaments. Pour cela, essayez de privilégier des aliments peu caloriques et peu salés (fromage 0%..). Évitez au maximum les petits os.
Dans tous les cas, une ration doit être ajustée pour votre animal et sur conseil de votre vétérinaire.
Alimentation du chaton
Dans les cas où la mère ne peut allaiter ses chatons il est souvent nécessaire d’avoir recourt au lait maternisé
Le lait maternisé doit normalement être réhydraté juste avant la distribution, mais il est possible de le préparer à l’avance et de le stocker en dessous de 4 °C pendant 48 heures maximum. Il sera ensuite réchauffé à une température de 37-38 °C (bain-marie ou micro-ondes) juste au moment de la tétée.
Par rapport au lait des carnivores, le lait de vache est trop dilué, deux fois trop sucré et trop pauvre en matières grasses et en protéines. Les quantités et la fréquence d’administration dépendent du lait que vous utilisez, elles sont spécifiées sur l’emballage.
À titre indicatif, lors de sa première semaine, un chaton doit prendre environ 8 repas en 24h, soit 1 repas toutes les 3-4h ou un repas toutes les 2h avec une pause entre 23h et 5h, puis 6 repas en 24h la deuxième semaine, 5 repas à 3 semaines et 4 à 4 semaines. Par ailleurs, à l’approche des 3-4 semaines les chatons commencent à pouvoir laper seuls le lait dans un récipient. A partir d’1 mois, les chatons peuvent, à leur rythme, commencer à découvrir l’alimentation solide, d’abord avec de la pâtée puis avec des croquettes que l’on peut humidifier au début. Cet apprentissage se fait généralement par imitation des comportements maternels.
Pensez à vérifier la croissance de votre animal en le pesant régulièrement.
Visite annuelle/vaccins
Pour un suivi médical efficace de vos animaux de compagnie, il nous parait important d’effectuer des visites de santé régulières. Ces dernières ont habituellement lieux tous les ans, au moment de la vaccination, il ne faut pas oublier qu’une « année humaine » équivaut à environ 4 ans pour nos chats. Pour l’animal, elles sont l’occasion d’aborder les questions de prévention (vaccination, antiparasitaires), de répondre aux questions que se pose son propriétaire (éducation, alimentation,…) mais surtout de faire le point sur son état de santé et d’éventuellement dépister précocement certaines pathologies.
A la clinique vétérinaire des Alouettes, nous souhaitons mettre la santé de l’animal au centre de ces visites annuelles et permettre à son propriétaire de s’impliquer dans les décisions qui y sont relatives. C’est pourquoi nous remplaçons dorénavant les « consultations vaccinales » par des « examens annuels de santé » qui se déclinent selon l’âge de l’animal (examen jeune, adulte ou sénior). Ils n’entrainent pas de surcoût pour le propriétaire et se déroulent à peu près comme une consultation vaccinale :
- L’animal sera examiné avec précision (yeux, oreilles, bouche et muqueuses, ganglions, peau et pelage, palpation abdominale, système cardiovasculaire, appareil reproducteur et locomoteur) et sa courbe de poids sera mise à jour. Si des anomalies sont détectées lors de l’examen, elles vous seront communiquées par oral et un compte rendu écrit vous sera aussi remis. Si besoin, des analyses complémentaires pourront vous être proposées (en cas de problème ou lors de l’examen d’un animal âgé par exemple).
- La vaccination de votre animal sera abordée et les protocoles vaccinaux vous seront expliqués, et nous vous conseillerons selon son mode de vie et votre sensibilité individuelle. Le choix final vous reviendra toujours. Pour les animaux non vaccinés (pour raisons médicales ou autres), il reste important de réaliser un examen annuel.
- Un bilan des risques d’infestation parasitaire (parasites internes et externes) sera réalisé avec vous et des recommandations pour des traitements pourront vous être données.
- Nous aborderons aussi tous les sujets qui vous tiennent à cœur : l’éducation, le comportement, le vieillissement… n’hésitez pas à noter au préalable vos questions !
- Un compte rendu médical vous sera remis à la fin de cet examen, accompagné de prescriptions si nécessaire.
Nous voyons de nombreux avantages à la mise en place de ce suivi médical régulier. En effet, la prise en charge sera plus personnalisée et la relation avec votre vétérinaire sera un vrai partenariat. De plus, lorsque la chaine de médicalisation n’est pas interrompue, les pathologies chroniques (liées au vieillissement par exemple) sont décelées plus tôt et la prise en charge est donc bien meilleure.
Contre quelles maladies dois-je faire vacciner mon chat ?
En France, quel que soit leur mode de vie, les chats sont généralement vaccinés de manière systématique contre trois maladies : la rhinotrachéite virale (R), la calicivirose féline (C) et la panleucopénie féline (P). Le protocole de vaccination contre ces virus peut cependant varier selon certains critères.
D’autre part, la vaccination contre la leucose féline (FelV) est recommandée uniquement pour les chats à risque (c’est-à-dire ceux ayant des contacts avec d’autres chats).
De manière plus occasionnelle, selon le contexte épidémiologique de l’animal, peuvent être proposées les vaccinations contre la rage et la chlamidiose. Il convient d’en discuter avec votre vétérinaire qui évaluera avec vous les risques, les besoins et le rapport coût/bénéfice.
La rhinotrachéite virale (R) et la calicivirose (C)
Ce sont deux virus responsables d’un syndrome coryza. Il s’agit d’une maladie très contagieuse qui touche les chats de tout âge. Ces virus sont relativement résistants dans le milieu extérieur, ce qui signifie qu’un contact direct avec un animal infecté n’est pas indispensable pour qu’il y ait contamination. Après quelques jours d’incubation, la maladie engendre de la fièvre et atteint les voies respiratoires supérieures (toux, écoulements du nez et des yeux).
Lorsque le calicivirus est impliqué, l’animal présente aussi des ulcères très douloureux dans la bouche (langue, palais, gencive) ce qui entraine une forte hypersalivation et une anorexie. Il est fréquent que l’infection s’établisse de façon permanente et engendre des symptômes récurrents et difficiles à gérer.
La protection induite par la vaccination n’est pas protectrice à 100% car il existe une grande diversité de souches responsables de coryza. Elle permet cependant de diminuer très nettement la gravité des symptômes et l’excrétion des virus. Elle est aussi protectrice contre les formes chroniques.
La panleucopénie (P)
Cette maladie virale, aussi appelée typhus, est extrêmement contagieuse car le parvovirus qui en est responsable présente une grande résistance dans le milieu extérieur.
Les matières fécales des animaux atteints peuvent donc être à l’origine de contaminations indirectes. Il est encore fréquent de devoir gérer des épidémies de typhus. Les animaux les plus fragiles (jeunes, âgés ou malades) sont les plus à risque de développer des formes graves et fréquemment mortelles.
Les symptômes apparaissent en moyenne après 4 jours d’incubation : fièvre importante, vomissements puis diarrhée hémorragique sévère (selles liquides, noires et d’odeur très marquée). Une hospitalisation est souvent nécessaire pour réhydrater les animaux et malgré cela, le taux de mortalité est élevé, notamment chez les chatons. Il n’existe pas de traitement spécifique, il est donc important de protéger nos compagnon par la vaccination.
La vaccination contre ce virus est quant à elle très efficace et protège les chats rapidement et de façon durable.
La leucose féline (FelV)
Cette maladie est due à un rétrovirus peu résistant dans le milieu extérieur, la transmission nécessite un contact de muqueuse à muqueuse (morsure, saillie, transmission aux chatons lors de la gestation ou de la lactation). Les symptômes apparaissent de nombreuses années après la contamination, ce virus cible les cellules lymphoïdes et est responsable d’immunodépression et de lymphomes (tumeurs graves).
Des animaux apparemment sains peuvent donc être porteurs et donc vecteurs du virus. Il existe des tests sanguins très simples et rapides qui permettent de vérifier si le chat est infecté par le virus.
Ce virus est proche de celui du FIV (Sida du chat, non transmissible à l’homme) et les test de dépistage de ces deux virus sont couplés.
La Rage
C’est une maladie contagieuse par contact direct, transmissible à l’Homme. Elle se traduit par des troubles nerveux conduisant irrémédiablement à la mort.
Il s’agit d’une maladie très réglementée. La vaccination doit être authentifiée par le vétérinaire sur un passeport européen indiquant impérativement le numéro d’identification du chien.
Dans certains cas, la vaccination anti-rabique est obligatoire :
- En cas de voyage à l’étranger, d’importation et le plus souvent en cas d’exportation ;
- Pour les chats introduits en Corse ou dans les DOM ;
- Dans certains camping/hotels/pensions selon leur propre règlement intérieur.
Cette maladie se montre régulièrement encore d’actualité en France.
La Chlamydiose
Chlamydophila felis est la bactérie responsable de cette maladie contagieuse qui fait partie du syndrome coryza. Elle s’exprime par une conjonctivite, parfois accompagnée d’une rhinite ou occasionnellement d’une pneumonie. Un traitement spécifique est plus facile à mettre en place que pour les maladies virales.
Les recommandations vaccinales pour les chats
Avec le protocole précédent, jusqu’à 10% des chatons échappent à la mise en place de la protection vaccinale en primo-vaccination du fait de l’interférence avec les anticorps maternels.
Les experts (WSAVA : association vétérinaire mondiale des animaux de compagnie, BSAVA : association britannique des animaux de compagnie) recommandent dorénavant de :
- Renforcer le protocole de primovaccination pour le typhus et le coryza (RCP) : une vaccination possible dès 6–7 semaines et des injections de primovaccination répétées toutes les 4 semaines jusqu’à ce que le chaton ait 16 semaines (4mois);
- Avancer le 1er rappel de vaccination à l’âge de 6 mois ou 1 an pour toutes les valences. Chez l’adulte, certains rappels peuvent être espacés du fait de la persistance des anticorps protecteurs
- Rage : une primovaccination d’une injection à partir de 12 semaines, rappels selon l’AMM du vaccin utilisé.
- Rhinotracheite (R) et la Calicivirose (C) : rappels tous les ans chez les chats à risque
- Chlamidiose : conseillée chez les chats à risque vivant en groupe
Exemple de protocole vaccinal selon ces recommandations :
Vacances
- Attention aux chaleurs : si votre animal est sous traitement (épilepsie, cœur,…) veillez à ne jamais interrompre son traitement. Dans tous les cas, privilégiez les sorties aux heures fraîches et surtout ne laissez pas un animal dans une voiture, même à l’ombre
- Prévention contre les parasites estivaux : pensez aux tiques par temps chaud et humide et aux phlébotomes si un voyage est prévu dans le sud. Un vermifuge au retour des vacances est conseillé lors d’un passage en collectivité ou dans les zones à risque de dirofilariose (méditerrannée et Dom-Tom). Nous vous conseillons également un traitement préventif contre les puces avant l’arrivée dans le lieu de vacance de votre animal (location ou pension).
- Mettre à jour ses vaccins avant les vacances : vaccin RCP s’il va en collectivité, vaccin Leucose s’il a un accès à l’extérieur pendant les vacances, une vaccination antirabique valide (datant d’au moins 21 jours) pour quitter le territoire.
- Vérifiez quelques formalités administratives : pour voyager au sein de l’Europe il vous faudra: Un passeport européen pour animaux domestiques, une identification par puce électronique, dans certains cas un certificat de vermifugation et de bonne santé.
-
- En voiture : pour voyager en sécurité et confortablement, votre chat doit être dans sa caisse de transport. Il est conseillé de la lui rendre agréable en l’habituant plusieurs mois à l’avance. Si le voyage est long, n’hésitez pas à prévoir des pauses rafraîchissantes afin de lui proposer à boire. Si votre chat a du mal à supporter la voiture, il appréciera surement une conduite moins sportive et dans une ambiance calme. Il existe des compléments alimentaires déstressant. En cas de besoin, un antinauséeux peut également être prescrit.
- Dans un environnement inhabituel pour votre chat, ne lui laissez pas un libre accès à l’extérieur : il pourrait ne jamais revenir. Prévoyez de l’habituer au préalable à la laisse et au harnais.
Reproduction
La gestation et la mise-bas
Chez la chatte, l’âge théorique de la puberté est entre 4 et 6 mois. Cependant, la puberté est influencée par la saison. La durée du jour influe et le cycle est donc saisonnier. Ainsi une chatte née l’hiver sera pubère entre 5 et 6 mois alors qu’une chatte, même si elle a atteint une taille suffisante à l’entrée de l’hiver, verra sa puberté se déclencher quand la durée du jour augmentera soit à la sortie de l’hiver ou au début du printemps.
Certaines races comme les orientaux ou siamois sont plus précoces que les autres.
Les chaleurs se produisent pendant la saison sexuelle. Sous nos climats, il existe un anoestrus (arrêt des chaleurs) saisonnier hivernal (de décembre à février) sauf chez les chattes vivant en appartement. La race jour un rôle important sur la cyclicité. D’une manière générale, les races à poils longs (persans, somalis, chats des forêts norvégiennes…) que les races à poils courts (siamois, orientaux…).
Les chattes en chaleur expriment certains signes cliniques de façon plus ou moins prononcées selon la race : miaulements répétés, roulades, lordose, déviation latérale de la queue…
Pendant la saison des chaleurs, plusieurs cycles se succèdent. Les chaleurs durent 4 à 10 jours et sont suivies d’une phase de repos de 8 à 10 jours.
la chatte l’ovulation est déclenchée par l’accouplement. L’implantation de l’embryon se produit environ 12 à 13 jours après l’ovulation.
La durée de gestation chez la chatte varie suivant les races et les individus mais est en moyenne de 65 jours après le coït.
Comme chez la chienne, le diagnostic de gestation peut être réalisé suivant plusieurs techniques.
15 jours après la saillie, la palpation abdominale peut parfois permettre de mettre en évidence les vésicules embryonnaires. Néanmoins il est préférable de réaliser cet examen entre 21 et 25 jours.
L’échographie abdominale reste la technique de référence pour déterminer s’il y a ou non une gestation. Celle-ci peut se réaliser à partir de 16 jours mais il est recommandé de la réaliser plutôt à 21-25 jours. Cet examen permet également de vérifier la viabilité fœtale (rythme cardiaque fœtal). Il est cependant difficile d’apprécier le nombre de chatons lors d’une échographie.
Plus tardivement, la radiographie permet de repérer la calcification des os. Cet examen doit se réaliser à partir de 50 jours post-saillie. Cet examen est la technique de choix pour déterminer le nombre de chatons présents et donc de préparer au mieux l’arrivée des petits.
Une chatte en gestation ou en période d’allaitement voit son appétit multiplié par 3 ou 4. De plus, elle a besoin d’une alimentation très riche afin d’apporter à la fois les éléments nutritionnels indispensables au bon développement des chatons et à sa propre santé. Il faut donc adapter son alimentation.
De même, il faut établir un planning précis de vermifugation contre les parasites externes (puces, tiques) et internes.
Une semaine avant la date présumée de la mise-bas, il faut isoler la chatte dans un endroit calme, confortable et protégé du froid ou des courants d’air. La chatte ne devra pas être dérangée. C’est une espèce très sensible et un stress peu perturber et même stopper la mise-bas .
On distingue 3 phases successives lors de la mise-bas :
– La phase préparatoire : la chatte présente une agitation, est inquiète, se lèche la région génitale de façon répétée.
– La phase d’expulsion des chatons : l’expulsion d’un chaton s’accompagne de puissantes contractions volontaires de l’abdomen. Contrairement à la chienne, les sécrétions placentaires ne sont pas vertes foncées mais rouge-marron. Elles précèdent de peu l’expulsion du premier chaton. Dans la grande majorité des cas, le chaton se présente la tête en avant. Dans les autres situations, des complications plus ou moins graves sont à craindre et il est conseillé de conduire sans délai la chatte chez un vétérinaire. Le chaton sort entouré d’une membrane que la mère va déchirer en léchant le chaton, ce qui va également permettre de stimuler la respiration. La durée totale d’expulsion de tous les chatons est très variable : de 4 à 16 heures. Si la chatte est dérangée, la mise-bas peut alors durer de 2 à 3 jours.
– La phase d’expulsion du placenta : le placenta est expulsé dans les 10 à 15 minutes qui suivent celle du chaton (on parle de « délivrance ») mais parfois plusieurs fœtus peuvent sortir, suivis de plusieurs placentas.
Après l’expulsion de tous les chatons, il faut s’assurer que la mère assure une bonne prise en charge des nouveaux nés.
Des pertes peuvent persister pendant quelques jours. Elles sont de couleur rouge foncé mais ne doivent pas être malodorantes.
Si la mise-bas ne se déclenche pas, si la chatte a des pertes malodorantes, paraît abattue, a de la fièvre, si les contractions violentes ne sont pas suivies dans les 30 minutes de la sortie d’un chaton ou s’il y a plus de 2 heures entre la sortie de 2 chatons, il est préférable de contacter un vétérinaire.
Notre équipe vétérinaire est là pour vous accompagner et vous conseiller tout au long de ce moment particulier de la vie de votre chatte.
Si vous ne souhaitez pas laisser votre animal faire des petits, il peut vous être conseillé de le stériliser.
Pourquoi stériliser?
Une des conséquences directe de la stérilisation est la suppression de la fonction de reproduction de votre animal. La stérilisation des chats ayant un accès à l’extérieur contribue à réguler les populations de chats errants. Niveau comportement, les chats stérilisés sont en général plus calmes et moins aventuriers. Le risque de morsures entre chats est ainsi diminué, et votre animal sera moins à risque d’attraper certaines maladies transmises par morsure/contact intime tels que la leucose féline ou le FIV.
Chez les chattes, la stérilisation avant ou juste après les premières chaleurs diminue de façon très importante le risque d’apparition de tumeurs mammaires par la suite. De plus, la stérilisation permet d’éviter l’utilisation de progestatifs (« pilule »), qui favorisent également l’apparition de tumeurs mammaires. Un autre aspect important de la stérilisation est la suppression des manifestations de chaleur pour les femelles. Elles ont lieu deux fois par an en moyenne et peuvent être gênantes pour le propriétaire (miaulement incessant, animal collant…). Les risques de pyomètre (infection de l’utérus) sont également quasiment annulés.
Concernant les mâles, certains comportements sont atténués par la castration, tels que le marquage urinaire ou l’agressivité envers les autres chats (notamment pour les chats sortant à l’extérieur).
La stérilisation chirugicale est aussi indiquée chez les mâles cryptorchides ou monorchides. On parle de cryptorchidie ou monorchidie lorsqu’un (monorchide) ou les deux (cryptorchide) testicules ne sont pas descendus à l’âge de 6-7 mois. Pour ces animaux, la castration est fortement recommandée car ces anomalies sont transmissibles à la descendance et le testicule anormalement localisé est susceptible de tumoriser par la suite. Dans ces cas-là, le ou les testicules manquant peuvent se trouver en région inguinale ou abdominale, et doivent être retiré par chirurgie.
Déroulé de la stérilisation
Dans notre clinique, les stérilisations sont réalisées le matin. Vous pourrez venir chercher votre animal en fin d’après-midi, une fois bien réveillé de l’anesthésie.
Stérilisation des chattes (=ovariectomie):
Une fois votre animal endormi, une incision sera réalisée au niveau de ventre ou des flans afin de retirer les deux ovaires. Un pansement sera mis en place pour éviter que votre animal ne s’enlève les points. Ceux-ci seront retirés 10 à 15 jours après l’intervention. D’ici là, vous devrez garder votre chatte à l’intérieur, un traitement antibiotiques sera à lui donner durant les premiers jours post-chirurgie.
Castration des chats:
Celle-ci se réalise sous anesthésie générale. Deux petites incisions seront réalisées au niveau du scrotum afin de retirer les testicules. La cicatrisation se fera par seconde intention (absence de points de suture) en quelques jours. Durant ces quelques jours, vous pouvez remplacer la litière par du papier journal afin d’éviter que les grains ne collent à la plaie.
Pour les mâles comme pour les femelles, l’identification (tatouage ou puce électronique) pourra être effectuée au même moment (nous rappelons que l’identification est obligatoire pour tous les animaux de plus de 6 mois).
Fin de vie
Les vétérinaires de la clinique des Alouettes sont là pour accompagner votre compagnon médicalement lors de pathologies lourdes. Nous avons à cœur de trouver des solutions pour améliorer le confort des animaux en soins palliatifs, il existe de nombreuses possibilités pour prendre en charge la douleur. N’hésitez pas à nous solliciter.
La perte d’un compagnon de vie est toujours très difficile, notre équipe est à votre écoute dans ces moments de peine. Au delà du domaine médical, nous sommes là pour répondre à vos questions et vous aider à gérer les taches administratives quant à l’identification de votre chat. Si besoin, nous pouvons aussi prendre en charge son corps et nous vous proposons un service d’incinération collective ou individuelle (possibilité de choisir une urne et de recueillir ses cendres).