Attention, le risque d’envenimation est important en ce moment dans notre région, une surveillance rapprochée lors des promenades est conseillée.

Les symptômes apparaissent suite au contact ou à l’ingestion par l’animal des stades larvaires du lépidoptère (papillon) Thaumetopoea pytyocampa dont les poils urticants sont très dangereux pour les muqueuses.

Ces larves ont la forme d’une chenille pouvant mesurer jusqu’à 4cm de long, le corps très poilu, parsemé de taches rouges et le ventre jaune. Elles se nourrissent dans les arbres avancent en une file indienne pouvant s’étendre sur plusieurs mètres (procession).

Lorsque les chenilles sont agressées ou stressées, elles libèrent leurs poils qui s’accrochent aux muqueuses et se brisent pour libérer une toxine, la thaumétopoéine.

Les symptômes apparaissent rapidement :

  • Douleur intense
  • Inflammation sur les zones qui ont été en contact avec les poils urticants : hypersalivation, conjonctivite, urticaire, vomissements …,
  • Œdème (gonflement) dans les heures qui suivent,
  • Ulcération et nécrose (zone grise, blanchâtre) des zones affectées associée à une perte de tissu.
  • Température et abattement
  • Choc anaphylactique ou trouble de la coagulation possibles

Classiquement, un chien qui a voulu manger une chenille processionnaire pourra perdre un morceau de langue plus ou moins important !

En cas de symptômes douteux consultez votre vétérinaire, un traitement éliminatoire et de soutien permettra de minimiser les séquelles qui sont fréquentes !

N’hésitez pas à porter des gants pour manipuler un animal atteint et ne toucher jamais les chenilles, leurs poils sont aussi nocifs pour l’homme que pour l’animal.

Une surveillance des pins du voisinage (présence de « nids » dans l’arbre) et la mise en place de pièges sur les troncs est une mesure de prévention efficace.