Lapins

Le lapin n’est pas un rongeur mais un lagomorphe. Il est strictement herbivore et l’usure de ses dents par mastication est importante car elles poussent pendant toute la vie de l’animal. Une alimentation adaptée est primordiale, elle permet d’éviter de nombreuses pathologies.

Vous devez toujours lui proposer du foin à volonté, il compose 70 % de la ration d’un lapin (minimum !!!) et doit être de bonne qualité. En complément, vous pouvez lui proposer des légumes variés : endives, fenouil, salade, poivron, pissenlits, fanes de légumes, herbes aromatiques (persil, aneth, menthe, thym etc),… Il faut noter que l’avocat  et l’oignon sont toxiques et les pommes de terre et les choux sont mal tolérés. La carotte doit être limitée à de petites quantité mais peut être donnée régulièrement (source de vitamine A).

Il est possible de donner des granulés (attention, pas de graines qui permettent à l’animal de trier et qui, de ce fait, de ne sont plus équilibrées) en complément alimentaire. Mais ces granulés ne sont pas obligatoires (un régime à base de foin et végétaux est suffisant). N’hésitez pas à nous demander conseil.

Si vous souhaiter lui apporter quelques friandises, limitez-vous à une ou deux fois par semaine et optez plutôt pour des fruits en petite quantité. Le pain et les friandises industrielles sont à éviter absolument.

Par contre, il peut être intéressant de proposer des branchages pour favoriser l’usure des incisives et lui permettre une activité physique (arbres fruitiers de fruits sans noyaux non traités poirier, pommier par exemple mais aussi saule, épicéa, frêne, bouleau, érable, genévrier, peuplier, noisetier, aubépine…)

Les branches d’arbres avec des fruits à noyau (drupes) comme le pruneau, la cerise, l’abricot ou la pêche sont toxiques pour les lapins.

Nous vous conseillons de brosser régulièrement votre lapin, surtout si celui-ci a le poil long. En effet, en faisant sa toilette il avale des poils qui peuvent perturber son transit intestinal. Il est possible de l’habituer dès son jeune âge afin que les séances de toilettage restent agréables pour tout le monde.

Le lapin aime de nombreux jeux. Plus vous tenterez de reproduire son environnement naturel en diversifiant les occupations proposées, plus il sera heureux : cacher son alimentation, brindilles à grignoter, etc…

Nous vous conseillons d’effectuer un examen de santé annuel chez votre vétérinaire. Il permet de vérifier son bon état général (oreilles, peau, dents, système cardio-vasculaire,…), l’établissement d’un protocole antiparasitaire (interne et externe) et l’administration de vaccins (Myxomatose, VHD 1 et 2) si nécessaire.

Les pathologies courantes du lapin sont les problèmes dermatologiques et auriculaires (parasitaires ou bactériens), les pathologies respiratoires et septicémiques (VHD, pasteurelloses), les malocclusions dentaires, les pododermatites et les abcès.

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Cochons d’Inde

Le cochon d’Inde (ou cobaye) est un caviomorphe. Sa principale particularité est qu’il a besoin d’un apport externe en vitamine C car il ne peut pas la synthétiser. Les animaux de cette famille naissent couverts de poils, les yeux ouverts et sont très vite capables de se déplacer seuls.

Vous devez toujours lui proposer du foin à volonté, il compose l’essentiel de la ration d’un cochon d’Inde (il peut en manger deux fois le volume de son corps par jour !) et doit être de bonne qualité.  Son transit est lent, il a absolument besoin de fibres grossières pour favoriser une bonne digestion. En complément, vous pouvez lui proposer des légumes variés, qui seront source de vitamine C : persil, cerfeuil, poivron, fruits, endives, fenouil, pissenlits, fanes de légumes,… Il faut noter que l’avocat  et l’oignon sont toxiques et les pommes de terre et les choux sont mal tolérés. La carotte doit être limitée à de petites quantité mais peut être donnée régulièrement (source de vitamine A).

Il est possible de donner des granulés (attention, pas de graines qui permettent à l’animal de trier et qui, de ce fait, de ne sont plus équilibrées) en complément alimentaire. Mais ces granulés ne sont pas obligatoires (un régime à base de foin et végétaux est suffisant). N’hésitez pas à nous demander conseil.

Si vous souhaiter lui apporter quelques friandises, limitez-vous à une ou deux fois par semaine et optez plutôt pour des fruits en petite quantité. Le pain et les friandises industrielles sont à éviter absolument. Par contre, il peut être intéressant de proposer des branchages pour favoriser l’usure des incisives et lui permettre une activité physique (arbres fruitiers non à noyau non traités par exemple cf lapins).

Le cochon d’Inde est un animal sociable qui apprécie la compagnie de congénères. Il est plus facile de faire cohabiter des femelles ensemble que des mâles qui peuvent se battre. Pour permettre à votre cobaye une vie agréable et favoriser son activité physique, nous vous conseillons donc d’en adopter au moins deux et de leur laisser suffisamment d’espace avec quelques cachettes et des jeunes branches d’arbre à ronger. Il est important de veiller à maintenir la litière propre sous les cabanes, surtout lorsque l’animal est craintif et y passe beaucoup de temps. Ils ont besoin d’espace au sol car ils ne savent pas grimper.

Nous vous conseillons d’effectuer un examen de santé annuel chez votre vétérinaire. Il permet de vérifier son bon état de général (oreilles, peau, dents, système cardio-vasculaire,…), l’établissement d’un protocole antiparasitaire (interne et externe).

Les pathologies courantes du cochon d’Inde sont les problèmes dermatologiques (allergiques, parasitaires ou bactériens et pododermatites), les pathologies digestives (entérite, stase, tympanisme), les malocclusions dentaires et certaines tumeurs.

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Furets

Les furets sont de petits carnivores domestiques pouvant être emmené à la chasse ou  rester à la maison pour compagnie. Tout comme les chiens et chats, ils doivent être identifiés (puce à poser sous anesthésie) et nous vous conseillons un suivi médical régulier ainsi que la mise en place d’une vaccination. Au sein de notre structure, le Dr Roch sera le plus à même de répondre à vos questions sur cet animal.

Les furets ont besoin d’un espace suffisamment grand et sécurisé. Ils sont très affectueux et aiment partager les moments de vie de la famille (cohabitation appréciée avec les chiens et les chats mais dangereuse pour les lapins et rongeurs). Nous vous conseillons de leur laisser de nombreux jeux à disposition et de les renouveler régulièrement afin de satisfaire leur curiosité. Par ailleurs, les furets sont de gros dormeurs (qui adorent les hamacs), ils peuvent dormir de 15 à 20h par jour ! Ce sont aussi des animaux propres qui font leurs besoins dans une litière que vous devez entretenir correctement.

L’alimentation du furet est assez stricte : ils sont exclusivement carnivores et ont un transit digestif très rapide, le taux de fibre de la ration doit rester faible (moins de 2%). Nous vous conseillons de varier les menus lorsqu’il est jeune car les préférences alimentaires du fureton s’établissent vers 4 mois et ensuite il refuse souvent ce qu’il ne connait pas. Vous pouvez lui proposer des croquettes spécifiques (il faut alors qu’elles soient de très bonne qualité) ou une ration ménagère. Cette dernière doit est composée quasi-exclusivement de viande (viande blanche, viande rouge, poisson, œuf, abats) et d’os (cailles non vidées, coffres de lapins, cou de poulets). Si la viande est utilisée crue, de grandes précautions hygiéniques doivent impérativement être mises en place. Si elle est cuite, vous devez apporter un complément minéral et vitaminé. En outre, vous pouvez ajouter à cette viande quelques grammes de son de blé et environ 5mL d’huile de colza par jour.

La vaccination que nous vous conseillons de mettre en place est celle contre la maladie de Carré. Elle est à initier dès les 3 mois du fureton avec ensuite un rappel annuel. Les chiens sont aussi atteints par ce virus, contre lequel ils sont habituellement vaccinés.  Cette maladie virale est incurable. Les symptômes chez le furet sont notamment l’apparition de croûtes sur le museau, des écoulements du nez et des yeux, de la diarrhée et des signes nerveux entrainant la mort en une à deux semaines. Par ailleurs, si votre furet est amené à voyager, il peut être nécessaire de le faire vacciner contre la rage, n’hésitez pas à nous demander conseil.

Les furets ont très peu de parasites externes mais peuvent attraper des puces. Nous vous conseillons de surveiller sa fourrure, surtout s’il va dehors ou est en contact avec d’autres animaux (chiens et chats par exemple) et de le traiter uniquement si cela est nécessaire. En cas de signe de parasitose interne (diarrhée), il pourra vous être conseillé de réaliser une coprologie pour évaluer la nécessité d’un traitement antiparasitaire interne, qui n’est pas non plus conseillé de façon systématique.

Le dernier point à maitriser au cours de la vie d’un furet est l’appareil reproducteur. En effet, la stérilisation est conseillée voire obligatoire pour les femelles mais se fait chimiquement plutôt que chirurgicalement. Chez le mâle elle diminue la libido, l’odeur corporelle, le marquage urinaire, l’agressivité et la coloration en jaune du pelage blanc. Chez la femelle non saillie, les chaleurs vont être sans interruption pendant plusieurs semaines et risquent de générer une aplasie médullaire affaiblissant énormément la furette et pouvant causer sa mort. Les implants permettant la stérilisation chimique sont à poser à partir de la puberté (8-12 mois chez le mâle, 7-10 mois chez la femelle). Ils sont efficaces au bout de quelques semaines. Ils se posent sous la peau et selon la tolérance de votre animal une légère sédation (gazeuse) peut être nécessaire. Il peut y avoir quelques effets indésirables les quinze premiers jours, sans conséquence sur l’état général de l’animal (réaction au point d’implantation, odeur plus forte ou gonflement de la vulve). Les mâles seront réimplantés dès le retour des signes d’activité sexuelle (odeur forte, coloration du poil, testicules plus gros), ce qui arrive 1 et 4 ans après la pose de l’implant, selon le type d’implant et le moment où il a été posé. Les femelles peuvent être réimplantées au retour des chaleurs puis il est recommandé d’anticiper et d’implanter régulièrement avant les signes de chaleur.

Les principaux problèmes que rencontrent les furets sont les troubles hormonaux, les tumeurs diverses et les accidents (comme l’occlusion digestive avec un corps étranger). Il est à noter que les oreilles du furet présentent naturellement un sébum noir en grande quantité, qu’il n’est pas nécessaire de nettoyer.

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Psittacidés

Les psittacidés « becs crochus exotiques » sont représentés essentiellement par :

  • les perruches, ondulées et calopsittes
  • les inséparables
  • les perroquets dont l’ara bleu et jaune,  et les gris, Gabon et Timneh

Le Gris du Gabon, est soumis à une réglementation concernant les règles de sa détention ; c’est une espèce qui se raréfie à cause du braconnage mais également de la destruction de son milieu naturel. Il a donc été transféré à l’annexe 1 de la Convention Internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (dite CITES). En l’absence de certificat intra-communautaire (CIC), l’achat et la vente, la détention et la publicité, le transport sont interdits et constituent des délits.

Tout Gabon détenu sans CIC, né en captivité ou pas,  depuis le 04/02/2018 est considéré détenu en infraction et peut faire l’objet d’une saisie et d’un procès verbal par la police de l’environnement.

A la clinique des Alouettes, le Dr Roch s’intéresse particulièrement à ces oiseaux et leurs problématiques, n’hésitez donc pas à le demander.

A l’état sauvage les perroquets partagent leurs activités entre la recherche de nourriture, le jeu, la toilette et des périodes de sommeil. Il est donc important de respecter le plus possible leur rythme naturel pour leur bien-être en captivité. Ainsi, le perroquet ne peut pas vivre dans sa cage continuellement mais doit pouvoir sortir et explorer quotidiennement. Privilégier une cage de grande taille est cependant nécessaire pour que le perroquet puisse se déplacer facilement sans contrainte.

Les perroquets sont globalement omnivores et plutôt gourmands : il faut donc éviter les mélanges de graines car le perroquet aura tendance à trier sa nourriture et à ne manger que les graines les plus riches en énergie, d’où un risque d’obésité et de carences diverses en nutriments. Il vaut mieux privilégier une ration à base de 75% de granulés (pauvres en graisse) et 25% de produits frais. La plupart de nos fruits et légumes peuvent être utilisés, mais il faut absolument éviter l’avocat qui est toxique pour les perroquets ! La recherche de nourriture doit être privilégiée pour se rapprocher au plus de ses passe-temps naturels : mieux vaut cacher la nourriture plutôt que de la donner directement dans la gamelle.

Principales pathologies dont certaines relèvent d’un cahier des charges lors de ventes :

  • Psittacose ou Chlamydiose , transmissible à l’humain
  • Maladie du bec et des plumes (PBFD)
  • Syndrome de dilatation du proventricule (PDD)
  • Polyomavirus, Herpes virus (maladie de Pacheco)
  • Giardiose, Aspergillose, Candidose
  • Troubles comportementaux (type picage par exemple)
  • Carences nutritionnelles, avitaminose A
  • Endocrinopathies
  • Obésité
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Reptiles

Au sein de notre structure, les consultations NAC sont principalement assurées par le Dr Roch. Il s’occupe notamment de tortues terrestres et aquatiques, de serpents, de lézards, iguanes et caméléons. Pour les reptiles, les conditions d’élevages (température, humidité, lumière et alimentation) conditionnent en grande partie leur bonne santé. Afin de leur permettre d’exprimer un éventuel besoin de repli, il est conseillé de mettre à leur disposition une cachette (à distance de la source de chaleur).

Les reptiles sont des animaux ectotherme, c’est-à-dire que leur température corporelle dépend de celle de leur environnement. Nous vous conseillons de toujours maintenir un gradient de température (entre un point plus chaud et un point plus froid à deux endroits différents du terrarium). En pratique, il convient d’utiliser une lampe chauffante surélevée et placée d’un côté du terrarium et de surveiller la température avec un thermomètre à sonde aux différentes extrémités de l’espace disponible (en général entre 25 et 30°C).

Pour les tortues aquatiques, la température de l’eau doit être stable autour de 23°C. Il est important de munir l’aquarium d’un filtre pour nettoyer l’eau et d’un bulleur pour l’oxygéner. Ces animaux ont besoin d’avoir une zone de « plage » sur laquelle vous pouvez reproduire un gradient de température et proposer une cachette, comme pour les reptiles exclusivement terrestres.

Les reptiles ne sont en général pas capables de synthétiser la vitamine D3 sans les UV présents dans la lumière naturelle. Cette vitamine est nécessaire à la fixation du calcium par l’animal. Une lampe spécifique émettant un spectre de rayons UVA et UVB devra être placée à l’intérieur du terrarium ou de l’aquarium et fonctionner 10 à 12h par jour. Nous attirons votre attention sur l’importance de la qualité de la lampe, sur la nécessité de la renouveler régulièrement et de la placer à l’intérieur du terrarium car les vitres filtrent certains rayons.

Certains reptiles sont herbivores (tortues terrestres) et peuvent recevoir une ration de fruits, de légumes et de foin, en privilégiant les aliments riches en calcium (persil, épinards, fanes de carottes et de navets) et en vitamine A (pissenlit, brocolis, melon). D’autres ont une tendance beaucoup plus carnivore et nous vous conseillons alors de les alimenter avec des granulés spécifiques qui seront plus équilibré qu’une ration ménagère.

Les principaux problèmes que nous rencontrons chez les reptiles sont les blessures (morsures, fractures de carapace) les troubles respiratoires (écoulements des yeux et du nez, gêne  à la respiration), les stomatites et les atteintes cutanés.

Quand la température extérieure chute au-dessous de 10 degrés soit dès octobre-novembre dans nos régions, la tortue terrestre rentre en hibernation jusqu’en mars-avril. Cette période est vitale pour l’animal et correspond à une stratégie naturelle essentielle pour se reconstituer et survivre à l’hiver ; deux choses à éviter : le gel et l’humidité.

En  l’absence de gel, une tortue peut donc rester hiberner dehors dans un abri :

  • Creuser un trou de 40 cm de profondeur, remplissez le avec 15-20 cm de terre meuble, ajoutez de la paille et des feuilles mortes ;
  • Poser au-dessus une mini-serre sans fond, ouverte vers le sud ou l’est, avec des trous sur les côtés pour l’aération ;
  • Poser une bâche au-dessus et vérifiez que l’abri ne peut pas être inondé. Lorsque votre tortue s’est installée, obstruez l’entrée avec de la paille. Pour la protéger des rongeurs, entourez l’abri d’un grillage très fin enterré suffisamment profond.

Dans notre région relativement froide, mieux vaut transférer la tortue dans un lieu sombre, bien aéré, qui pourra être maintenu entre 4 et 10°C au maximum : abri de jardin, garage, cave… Placez la tortue dans une caisse remplie de paille, foin, feuilles mortes, terreau conseillé etc…

Attention, les tortues juvéniles dans la 1ère et 2ème année n’hiberneront pas.

Une pesée doit être impérativement effectuée le jour de l’entrée en hibernation.

La tortue doit avoir accumulé suffisamment de réserves graisseuses avant son hibernation, en mangeant abondamment pendant les 6 semaines précédant la préparation à l’hibernation.  La préparation à l’hibernation prend 7 à 15 jours. Vous devez vous assurer que votre tortue diminue sa prise alimentaire afin qu’elle ne s’endorme pas avec un tube digestif plein qui risquerait de fermenter et de voir des bactéries se développer durant cette période d’inactivité. Des bains d’eau tiède (dans un ou deux cm d’eau) pourront être faits tous les jours durant cette période de façon à ce que la tortue s’hydrate et élimine toutes les selles présentes dans son tube digestif.

A surveiller pendant l’hibernation :

Placez un thermomètre à mémoire dans l’abri pour vérifier que sa température oscille entre 4 et 8°C. L’abri doit être protégé du vent et de l’ensoleillement.

Trois à quatre fois pendant l’hiver, vérifiez l’état de votre tortue. Une respiration difficile, un état de déshydratation (les yeux sont rétractés au fond des cavités oculaires) et une immobilité complète (la tortue doit bouger légèrement ses pattes et sa tête quand on la prend) doivent vous alerter.

Le saviez-vous ?

Lorsque la température passe au-dessus de 16° C pendant plusieurs jours, la tortue se réveille alors, et son métabolisme s’accélère, l’obligeant à se nourrir et à boire de nouveau.

En sortie d’hibernation :

En fin d’hibernation, votre tortue ne devra pas avoir perdu plus de 10 % de son poids initial. D’où l’importance de la peser avant et après l’hibernation. Vérifiez qu’elle recommence à manger dans les 7 à 15 jours après son réveil, mais ne la gavez surtout pas !  En cas de doute sur son état général, n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

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Poules d’agrément

Les volailles sont classiquement élevées à l’extérieur avec un poulailler où s’abriter et pondre. Il est important de leur fournir un perchoir pour dormir, même s’il est proche du sol. Elles ont besoin de picorer, gratter et prendre des « bains de poussières » parfois enrichie en « terre de diatomée » non calcinée blanche, antiparasitaire externe naturel issu de l’agriculture biologique (puces, poux, tiques ou acariens). Pour limiter les contacts avec les oiseaux sauvages potentiellement vecteurs de maladies (influenza aviaire), nous vous conseillons de couvrir votre réserve de paille et de distribuer l’aliment et l’eau à l’intérieur, voire de poser des filets ou grillager votre poulailler.

Les poules craignent plus les fortes chaleurs que les grands froids mais l’hiver, il faut les préserver de l’humidité : permettre une circulation d’air dans le poulailler tout en évitant les courants d’air au sol (entrées d’air sous le faîte ou petites fenêtres), couvrir les sols de paille propre. La litière peut être nettoyée deux fois par semaine ou fonctionner en « litière accumulée ». Dans ce dernier cas, nous vous conseillons de surveiller qu’elle ne devienne pas trop humide. L’été, il est important de leur fournir des zones d’ombre dans leur parcours extérieur.

Les besoins en énergie d’une poule pondeuse sont très importants. D’autre part, il lui faut aussi quelques acides-aminés  indispensables (lysine, méthionine, thréonine et tryptophane). Les mélanges préparés pour pondeuses  permettent en général de couvrir leurs besoins. Ils sont constitués de céréales pour l’énergie, de protéagineux (lysine), d’oléagineux (méthionine) et ils sont complémentés en minéraux.

En complément, vous pouvez leur apporter une partie de vos restes de table. Les épluchures de légumes seront appréciées mais il ne faut pas leur donner d’oignon, de poireaux et de kiwis ni de pelure de bananes ou d’agrume. D’autre part, les restes de viandes peuvent être un apport intéressant en protéines à condition de les donner en petites quantités. Nous vous conseillons d’éviter de leur donner des plats cuisinés pour limiter le risque de contamination par les salmonelles. Les sous-produits laitiers (petit lait) apportent de la matière azotée et les coquilles d’huitres pilées apportent du calcium. Ce besoin en calcium est particulièrement élevé le soir lors de la formation des œufs et, si vous n’avez pas de coquilles d’huitres, il peut aussi être compensé par des granulés de carbonate de calcium distribués le soir.

Les animaux issus de poulaillers industriels sont vaccinés contre de nombreuses maladies. Les vaccins alors utilisés ne sont pas disponibles en petites quantités et ne sont donc pas conseillés pour les particuliers. Par contre des traitements antiparasitaires (vers, coccidioses) peuvent parfois être nécessaires, n’hésitez pas à nous demander conseil.

Les principales pathologies que peuvent présenter vos poules d’agréments sont des difficultés respiratoires (éternuements, toux), de la diarrhée (fientes liquides, avec aliment non digéré, mucus ou sang), des difficultés locomotrices (boiterie ou paralysie). Certaines maladies ont des symptômes peu spécifiques (tels qu’un amaigrissement, une perte d’appétit, une décoloration de la crête) voire sont responsables de mort subite. Il est alors courant de réaliser une autopsie afin d’établir un diagnostic et d’éventuellement proposer un traitement pour protéger les autres animaux.

Une poule domestique standard pèse environ 2.5 à 3 kg et vit en pondant 3 à 5 ans en moyenne ; elle boit de 300 ml eau/jour en moyenne à 1 l en fonction de la température extérieure ce qui présente un intérêt à connaître lors de la distribution de médicaments via l’eau de boisson.

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