Partenariat avec nos éleveurs
Les vétérinaires de la clinique des Alouettes s’engagent auprès des éleveurs de notre clientèle dans un partenariat basé sur la confiance et le respect de l’autre, des animaux et de notre l’écosystème.
Nous avons à cœur d’aider notre clientèle, par nos actes et nos conseils, à assurer la santé et le bien être des bovins, ovins et caprins qui en font partie. La prise en charge est individuelle lorsqu’un animal est malade et nous nous engageons en parallèle dans une démarche de prise en charge plus collective. En effet, la médecine des populations et la prévention sont des domaines essentiels et incontournables, notamment en espèces de rente.
Tout comme l’agriculture, la médecine vétérinaire évolue. Il est important pour nous d’acquérir et de partager les innovations techniques et médicales qui peuvent être utiles dans les élevages de notre région. Cette expertise a pour ambition de permettre aux éleveurs d’optimiser leur rentabilité, d’améliorer le bien-être et la santé de leurs animaux tout en minimisant l’impact environnemental.
Il est important pour nous d’assurer un service de qualité et de proximité. Nous sommes une équipe de passionné(e)s et nous travaillons avec des éleveurs animés par la même passion et volonté de construire la ruralité de demain.
Actualités réglementaires pour l’espèce bovine
IBR
• Entre deux élevages qualifiés « indemne » en IBR, les prises de sang d’introduction (achat ou mise en pension) sont pour l’instant nécessaires entre le 15 et 30ème jour après introduction. (Plus de demande de dérogation possible) ;
• Les élevages Indemne ne peuvent introduire que des bovins issus d’un autre cheptel indemne ;
• Dans le cadre d’une pension sans mélange, la prise de sang peut être réalisée dans les 15 jours précédant le départ si les deux cheptels sont hors zone à risque IBR et avec un isolement des bêtes entre la prise de sang et le départ en pension ;
• Lorsque l’animal (non positif) est issu de cheptel non indemne, il doit être placé en quarantaine (attestée par un vétérinaire). Il doit de plus faire l’objet d’une prise de sang de dépistage 21j minimum après le début de la quarantaine et 15j maximum avant la vente. (Pour l’engraissement ou la boucherie, il est possible de ne pas réaliser le dépistage mais de coller une étiquette « non dépisté IBR » sur la carte verte)
Les prophylaxies annuelles sont réduites à 40 animaux pour tous les cheptels allégés. Les motifs d’exclusion du protocole allégé sont divers (cheptel non indemne depuis plus de 3 ans, bovin avec résultat atypique dans les 3 dernières années,…). En cas de questionnement sur ces nouvelles dispositions, n’hésitez pas à nous demander conseil.
BVD
Le dépistage par PCR sur le cartilage des boucles auriculaire est mis en place de façon systématique depuis la campagne 2020-2021. Les veaux négatifs sont considérés comme non-IPI et gardent ce statut à vie. Les veaux positifs sont de nouveau testés et peuvent être euthanasiés s’ils s’avèrent être IPI.
Nous conseillons fortement la vaccination systématique des cheptels contre ce virus.
FCO
La Saône et Loire est considérée non indemne de FCO pour les sérotypes 3, 4 et 8. Selon le statut du Pays destinataire, une vaccination ou un dépistage sont obligatoires.
La vaccination FCO (sérotype 3, 4 et 8) doit être réalisée par un vétérinaire sanitaire. L’export est possible 60j après le rappel, sauf lorsqu’il existe un accord entre les deux pays (c’est le cas pour l’Italie et l’Espagne : 10jours suffisent).
Une PCR (sur prise de sang) est toujours possible pour les bovins non vaccinés, dans ce cas les animaux doivent faire l’objet d’une désinsectisation au moins 14 jours le test PCR.
La FCO8 circulant dans le département (nombreux cas cliniques) et un nouveau cas de FCO3 ayant été détecté dans le département, la vaccination des cheptels est à envisager pour cet hiver.
En cas de suspicion clinique de FCO, vous devez contacter votre vétérinaire sanitaire afin de confirmer la suspicion et réaliser un prélèvement dans le but de rechercher la FCO par PCR.
Brucellose
Tout avortement doit-être déclaré et une recherche de brucellose doit être obligatoirement réalisée par le vétérinaire (analyse prise en charge). De plus, une recherche systématique de la brucellose est faire sur une partie du cheptel lors de la prophylaxie annuelle.
NB : il existe d’autres maladies réglementées dont la connaissance est moins importante car elles ne demandent pas de prise en charge particulière en ce moment (Fièvre charbonneuse, Botulisme, ESB, Fièvre aphteuse, Leucose, …).
Particuliers propriétaires de Ruminants
Les détenteurs d’un ou plusieurs ovins ou caprins (même non professionnel) ont quelques démarches à réaliser, même s’il ne s’agit que d’un seul mouton ou d’une seule chèvre de compagnie :
- Demande de numéro de détenteur auprès de la Chambre d’Agriculture ;
- Déclaration et identification par pose de boucles en cas de naissance chez vous. Cette boucle porte un numéro unique par animal. Un animal acheté ou même donné devrait être identifié avant changement de propriétaire. N’hésitez pas à bien vous renseigner avant l’achat ou l’adoption d’un animal. Si un animal non identifié arrive chez vous, vous pouvez commander des boucles pour l’identifier ;
- Recensement annuel des animaux présents chez vous auprès de l’EDE ;
- Notifications des mouvements (arrivée ou sortie) avec un document de circulation ;
- Tenue d’un registre d’élevage (documents de circulation, traitements antiparasitaires et autres, etc) ;
- Si vous possédez plus que 5 ovins + caprins : tous les 5 ans des prises de sang par un vétérinaire sanitaire pour dépister la brucellose (il s’agit d’une maladie réglementée qui peut causer des avortements).
Vous trouverez toutes les informations nécessaires auprès de la Chambre d’Agriculture, l’EDE 71 ou le GDS.
Les détenteurs de camélidés (lamas, alpagas) doivent aussi faire une demande de numéro de détenteur, déclarer leurs animaux et tenir un registre d’élevage. Par contre, l’identification se fait par puce électronique (comme pour les chevaux).
Au niveau sanitaire, les petits ruminants sont des animaux sensibles aux parasites, n’hésitez pas à nous contacter pour l’établissement d’un plan antiparasitaire adapté à votre situation.
D’autre part, il est important de surveiller leur état de santé (absence de diarrhée, absence de parasites externes, pas de difficulté à uriner). En ce qui concerne les onglons de vos animaux, un parage régulier peut être nécessaire. S’ils ont suffisamment de pâture à leur disposition, ces animaux n’ont pas besoin de complément alimentaire et peuvent se contenter d’herbe à la bonne saison et de foin l’hiver. Il faut plutôt veiller à ne pas les suralimenter car ils peuvent avoir tendance à l’embonpoint (notamment les chèvres naines).
En cas de besoin, nos vétérinaires sont disponibles pour des conseils et en cas de problème plus grave, nous pouvons réaliser une consultation à la clinique, si vous avez la possibilité de déplacer l’animal, ou à domicile si vous le souhaitez. N’hésitez pas à nous contacter au 03 85 57 08 71.