Cette fin d’été, le sujet des prix vétérinaires a été largement abordé par les médias avec de nombreux reproches faits à notre profession.
Il y a quelques notions qu’il faut avoir en tête avant de prendre position dans ce débat :
– L’existence d’une libre concurrence entre les vétérinaires permet une régulation naturelle des honoraires.
– Les vétérinaires fixent librement leurs prix mais l’Ordre des vétérinaires est régulièrement sollicité par des usagers qui dénoncent des abus, ces abus ne sont que très rarement confirmés car les prix expertisés s’avèrent en général « justes ».
– Attention à la comparaison avec la médecine humaine : le coût des soins est très souvent méconnus des français qui bénéficient d’un bon système social. De plus, une TVA de 20% s’applique en médecine vétérinaire.
– Les vétérinaires français ne font pas partie des professions libérales les mieux rémunérées. Ils font par contre quotidiennement des efforts pour rendre les soins plus accessibles pour les personnes avec peu de moyens.
– Les surcoûts liés à l’inflation (électricité, salaires, médicaments, immobilier,…) ont aussi touché les structures vétérinaires qui ont dû (au moins en partie) répercuter ces augmentations sur leurs prix. Le coût de revient d’un acte vétérinaire comprends de nombreux paramètres : achat et entretien du matériel, entretien et aménagement des locaux, personnel, formations, énergie, médicaments, loyer, frais administratifs, organisation de la continuité de soins,… autant de facteurs qui peuvent varier selon la structure et sa localisation .
La relation entre le vétérinaire et ses clients doit être basée sur la confiance et le respect réciproque pour être équilibrée. Les vétérinaires ne souhaitent en aucun cas briser cet équilibre et les clients ont tout intérêt à le respecter aussi.
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